Dirty Honey - La Machine du moulin rouge 15 03 2024

Chronique Rock Meeting/Phil93

Voilà voilà, une amie nous ayant sollicité, nous prenons des places tardivement Mme et moi, privant ainsi notre cadet d'entraînement. Rentrer tôt du boulot, se préparer rapidement, métro...Arrivée à Blanche et direction le O'Sullivans pour Monaco et frites... Irish pub comme le Corcorans situé un peu plus loin mais moins sympa... Mais pas mal quand même.
Nous entrons avec un peu de retard dans l'ancienne Loco et n'assisteront qu'à la dernière partie du - court - concert de Send Me Love Letters. Les jeunes se débrouillent bien, c'est pas désagréable mais je ne sait pas si j'approfondirais. A la Loco, les 1ères parties jouent 20 minutes...
Pour Dirty Honey, une seul écoute du dernier album dans la semaine qui précède le concert. Je n'avais pas lu la chronique parue dans un Rock Hard (décembre ?) mais ça paraissait élogieux. A l'écoute, ça m'a paru un peu mou. J'étais donc là sans attente particulière. D'autant plus que je n'avais même pas vu sur Deezer que le groupe en était à son 2ème album, plus un EP sorti en 1er.
Pourtant, ça commence bien. AC/DC en intro, c'est toujours ça de pris... Le meilleur titre de la soirée ? Situé à droite de la scène, face au guitariste à 5/6 m de la scène. Le son ne sera pas toujours excellent. Le chanteur n'est pas mis en avant sur les 1ers titres et le guitariste semble rencontrer des petits soucis techniques avec son pédalier.
La salle est pas mal pleine. Mix de jeunes et de moins jeunes, ça bougera pas mal sur les derniers titres. Avant ça, chacun vit le concert à sa façon, sans trop gêner l'autre.
Pour le concert, les titres s'enchaînent biens. Il y a du rythme. Le chanteur maîtrise. Il sait faire, vraiment. Ni trop, ni trop peu. Le guitariste assure mais j'ai pas kiffé autant que pour les derniers concerts auxquels j'ai assisté fin 2023. Le bassiste fait le job et le batteur cogne comme il le faut. Des 4 il est le seul à ne pas arriver avec des lunettes de soleil sur le nez. Le chanteur est sapé façon costard gilet avec chapeau sur la tête. C'est tendance visiblement. Le guitariste est looké aussi, façon veste qui ne ferme pas et torse à l'air. Le bassiste ? Plus sobre mais lui aussi torse partiellement apparent. Le batteur ? Ben c'est un batteur...
Une pause acoustique au milieu, avec la reprise de Honky tonk women qui fait chanter la foule. Pas ce que je préfère l'acoustique. Et puis ensuite, ça redevient plus saturé. Il y a des bons titres, des solos, le groupe fait participer le public. On tape surtout dans les mains. Et au bout d'1h33, c'est fini. Les videurs nous font quitter la salle rapidos. Il y a soirée dans la foulée...
Je sors mitigé du concert, l'impression que rien de particulièrement marquant. Mais habité par un léger doute. Le samedi matin, je réécoute le dernier album ainsi que le précédent et l'EP. C'est déjà beaucoup plus convaincant. Je sais ce que je vais acheter prochainement.
Le concert complet est accessible à la fin du report de Phil93 sur Rock Meeting.

Merci pour cette chronique bien ficelée, ni trop longue ni trop courte, juste ce qu'il faut... droit à l'essentiel... Parait qu'avec des lunettes de soleil et le "torse à l'air", le concert était bien mieux