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 Rammstein / DJ Joe Letz 24 avril a Lyon Tony Garnier

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kisslolo

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MessageSujet: Rammstein / DJ Joe Letz 24 avril a Lyon Tony Garnier   Rammstein / DJ Joe Letz 24 avril a Lyon Tony Garnier EmptyVen 26 Avr 2013 - 19:49

Rammstein / DJ Joe Letz 24 avril a Lyon Tony Garnier Rammaffiche

Rammstein / DJ Joe Letz 24 avril a Lyon Tony Garnier

N'etant pas un fan ultime de Rammstein ,et l'allemand une langue inconnu pour moi ,je me garderais bien de faire une review détaillé du show ,c'est pour cela que je laisserais radio métal signé ce contre rendu du concert !
juste quelques impressions du show ! la premiere partie fut un calvaire pour la majorité du public ,et le rendu de radio métal est tres gentil pour le dj !
Musicalement ,j'aime sans plus Rammstein ,mais grace a la persuasion de mon ami Domm ,qui n'en a dit que du bien et de sa description de show spectaculaire ,je me suis laissé tenté ,et coup reussi ,grand spectacle ! Bon Rammstein a tous piqué a Kiss ,de l'entrée sur scene ,explosions ,confettis ,plateforme etc ... mais en 20 fois plus grand !!! ça joue bien c'est vivant ,pleins d'humour , de sexe et bien plus actuel que le meme show Kissien repété a l'infini depuis 1977 et on passe vraiment un tres grand moment ! mon seul regret et que les guitaristes ne jouent qu'en rythmique et qu'aucun solo ne viennent illuminé les titres ! merci mon Domm !




Live Report

Rammstein : dans les flammes de l’âge industriel









L’indus à l’abattoir. Construite à l’époque du grand boom industriel du début du XXe siècle, d’abord usine d’armement lors de la Première Guerre Mondiale puis marché aux bestiaux et abattoir, la Halle Tony Garnier est évidemment le meilleur endroit, à Lyon au moins, pour accueillir la venue de Rammstein, sa musique industrielle et son esthétique martiale (et aussi certaines thématiques un brin « bestiales »).
Sa tournée Made In Germany, célébrant l’histoire du groupe en parallèle de la sortie de son best-of en 2011, appartenant au passé, les fiers Teutons reviennent envahir la capitale de la Résistance où les Lyonnais sont prêts (cette fois) à accueillir les Allemands à bras ouverts. Et ils reviennent aussi avec un nouveau spectacle (même s’il s’intitule encore Made In Germany…), différent donc de celui qu’on a pu voir en 2012 à Paris, mais plus encore de celui dans la même salle en 2009 qui n’avait pas laissé un souvenir sans tâche.
C’est d’ailleurs à ce concert de 2009 qu’on pense quand on vient au chapitre de la première partie, car, à l’époque, le groupe qui occupait cette fonction, c’était Combichrist qui avait, où qu’ils aillent, laissé une marque profonde dans l’esprit du public, certains considérant encore aujourd’hui qu’il est difficile désormais d’occuper cette place sur l’affiche. Et quelle n’est pas notre surprise de retrouver ce nom… à travers celui de Joe Letz, batteur du combo électro-indus américain, qui est là avec sa casquette de DJ.

Artistes : Rammstein – DJ Joe Letz
Date : 24 avril 2013
Salle : Halle Tony Garnier
Ville : Lyon
Un DJ set avant un concert d’indus, pourquoi pas puisque, même si Rammstein paraît plus appartenir au public metal, il n’est pas impossible que l’électro ait pu en mener d’autres à leurs beats martiaux. Mais là, mis à part quelques rares teufeurs épars dansant d’un pied sur l’autre, on se demande qui a vraiment pu apprécier ce qu’avait à offrir le sieur Letz, c’est à dire une demi-heure de mix… sur du Rammstein. Mais pas que la musique. L’iconographie de Rammstein y passait aussi avec, en premier lieu, le logo des Allemands projeté en gros, ou en plus petit en une myriade d’exemplaires, tournoyant dans un sens, dans l’autre, dans tous les sens, immobile avec zoom, en vert, en rouge, en jaune… Avec parfois d’autres images elles aussi sorties du fond de commerce de la tête d’affiche issues de l’imagerie totalitaire germanique.


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Ce soir, le vrai maître de l’électronique, s’appelait Flake.
Du Rammstein en première partie de Rammstein pour patienter en attendant Rammstein… Le concept avait de quoi être bien traité pour souligner et glorifier en préambule la puissance du groupe sur la masse de ses fans. Mais cela a surtout souligné l’impatience de ces derniers à voir leurs héros débarquer. Car passé le premier impact causé par la simple reconnaissance des extraits de la formation allemande mixés au rythme d’un « What The Fuck Is Wrong With You » de Combichrist, l’excitation est très vite retombée. Letz parvient pendant les première minutes à obtenir ce qu’il veut du public mais celui-ci se retrouve finalement les bras ballants à attendre poliment qu’on arrête de tarabiscoter les chansons qu’il retrouvera dans leur état naturel, comme il les aime, plus tard dans la soirée.
Mais le DJ a bien d’autres artifices en poche pour relancer la fête à laquelle beaucoup se seraient abstenus de l’inviter, comme ces bâtons fluorescents rouges, d’abord employés pour mimer le sens de la chanson « Pussy » qui passe alors au filtre de sa platine, puis qu’il lance dans la fosse, espérant que cet accessoire, manié par ceux qui auront mis la main dessus, rapporte un peu d’animation… Un effet qui n’aura pas vécu trois minutes…
Enfin, dernière tentative pour se montrer intéressant, sa « Fatality » : retourner l’agacement qu’il peut causer à son avantage : « Vous en avez marre de moi ? Vous avez envie que je vire d’ici ? Vous voulez Rammstein ? Alors criez avec moi :’Fuck the DJ ! We want Rammstein !’ » Mais il a déjà complètement perdu ce public qui n’attend qu’une chose : qu’il arrête de s’agiter et qu’il libère les lieux. La Fatality devient Banality. Il peut sous quelques cris (pas tous amicaux) quitter la scène et ce n’est que quand il n’est plus là que le public appelle Rammstein à la rescousse.
Dommage tout de même que cela se soit passé ainsi car il y avait bien quelques bonnes choses bien trouvées par ci, par là (mais vite perdues) ;
et on nous dit qu’à l’after-show, en backstage, il s’est montré plus créatif en matière de dee-jaying sans avoir à ne mixer que du Rammstein.



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Quand Rammstein met le feu, ce n’est jamais seulement au sens figuré.
Avant que vous posiez la question, voici la réponse : oui, il y a eu du feu, des lances-flamme, des explosions, de la fumée, Flake s’est fait maltraiter et Till a martelé en rythme son épais quadriceps sur bien des morceaux (il y a même eu un peu de sang vers le sixième morceau coulant sur son front, même si on ne sait comment s’est arrivé). A quoi vous attendiez-vous sinon ? C’est un show de Rammstein, quoi ! On vient tous pour ça, peut-être plus encore que pour la musique. On veut voir comment ils vont nous en mettre plein la tronche avec leur puissance sonore, certes, mais aussi avec leur puissance pyrotechnique, pour sentir jusqu’à vingt mètres la chaleur des boules de feu (on en vient même à se demander comment ils peuvent tenir une heure et demi en se tenant parfois à quelques centimètres des bouches de l’enfer), être surpris par les détonations et même pour l’humour (parfois graveleux) de certaines scénographies.
D’ailleurs, ceux qui ont déjà pris le temps de regarder le live Völkerball, par exemple, y retrouveront une bonne partie de ce qu’ils y ont vu et aimé : Flake dans une marmite arrosée au lance-flamme pendant « Mein Teil », l’arc de feu et les coups de boule à distance entre le chanteur et le guitariste durant « Du Riechst So Gut », les crache-feu placés devant la bouche, le cascadeur transformé en torche humaine… Mais jamais trop de spectaculaire pour faire spectaculaire comme cela s’était vu en 2009, cachant même les musiciens derrière les effets. Cette fois point trop de diversions qui écartent même l’idée qu’on est venu voir un groupe de musique : la musique est là et la musique est bonne (non, on ne t’a pas appelé Jean-Jacques). Deutsche qualität, tout roule comme un bonne mécanique allemande, au rythme répété à la perfection, et sans fausse note dans la mélodie. Les seuls choses qui y ressemblaient étaient quelques larsens sur les notes les plus aiguës, notamment au synthé ;
merci la Halle Tony Garnier et son acoustique d’abattoir mais cette fois, par bonheur, on n’aura quand même pas à faire tout un paragraphe là-dessus.



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L’enfer industriel.
Du coup, est-ce que tout est dit ? Nein ! Certainement pas ! Comme nous le disions en introduction, Rammstein a préparé un tout nouveau spectacle pour cette tournée. Après les concerts best-of de 2012, que pouvait faire le groupe en plus ? Eh bien, ne pas faire de concert best-of pour commencer. Car c’est chouette pour les fans de jouer tout ce qu’ils aimeraient entendre mais un groupe n’est pas obligé d’être un juke-box vivant qui ne jouerait que ses tubes et toujours dans le même ordre. Même si, dans le cas de Rammstein, des tubes, dans leur discographie, où qu’on regarde, il est difficile de ne pas en croiser un à chaque coin. Mais ça ne l’empêche pas en ce moment de se passer de titres comme « Mutter », « Amerika », « Reise, Reise », « Los », l’un de ses plus récents single « Mein Land », et même « Engel ».
Alors, qu’est-ce qui reste ? Suffisamment de choses, comme vous pouvez le voir dans la setlist plus bas avec même une très belle surprise (qu’on espérait tout de même avoir) : « Mein Hertz Brennt » au piano au tout début des rappels, avec seulement Flake au piano (et non sur un synthé, on fait les choses bien) et Till seul dans un faisceau de lumière rouge, le noir tout autour (comme un négatif de la pochette du single), et le public qui se laisse bercer.
Finalement, sans le souci d’un spectacle trop envahissant, avec une musique parfaitement interprétée et une setlist relativement « audacieuse » mais avec toujours cette masse de hits industriels qui fait remuer la salle comme un seul homme sans avoir à y penser, on peut se laisser aller à l’analyse de ce qu’il se passe concrètement sur scène. Car Rammstein est un groupe qui pense (peut-être pas autant que son grand-frère Laibach mais quand même) et donc qui mérite d’être pensé.



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Rammstein : une histoire de révolte, d’asservissement, puis de libération totale.
Tout a commencé par un rideau couleur ferraille, au motif en écailles de tortue qu’on a bien le temps d’admirer pendant une demi-heure après la première partie. Puis la lumière diminue, le public crie déjà sa joie, les projecteurs s’allument derrière le rideau laissant transparaître les membres du groupe mais pas de Till à l’horizon pour l’instant. « Ich Tu Dir Weh » lance la machine indus, les premiers coups de batterie donnent le signal du début de la charge pyrotechnique, faisant choir la fine barrière qui séparait les musiciens du public. Bienvenue dans le théâtre de Rammstein. On retrouve à peu près le même décor que dans le clip du morceau joué (ce qui nous ramène quand même en 2009), jusqu’au costume de lumière de Flake et ses synthés posés sur un tapis de course sur lequel il va pouvoir manger des bornes.
Puis, en regardant le fond de la scène, on comprend que ce n’était pas des écailles de tortues qu’on devinait sur le rideau, mais l’extérieur d’une ruche, avec la forme des alvéoles qu’on retrouve dans le décor de scène, l’intérieur même de la métaphore la plus stricte de la société ouvrière, industrielle, hyper-organisée, où nul n’a d’identité en dehors de l’essaim, comme dans une fosse.
Puis vient la reine des abeilles. Till Lindemann, dans une énorme doudoune en fourrure rose bonbon, les cheveux teints en blond peroxydé le faisant ressembler à une starlette bodybuildée, descendant sur une plateforme mécanique. Le rose disparaitra vite de la scène pour laisser juste le blond pâle le faisant passer pour une version plus musclée du chef des Replicants de Blade Runner (joué dans le film de Ridley Scott par Rutger Hauer), le chef d’une révolte ouvrière, des sans âme qui viennent prendre le contrôle de leur vie en tentant de prendre le contrôle de la ruche qui la leur a prise. Une révolte qui se fera dans le feu et la poudre et laissera des cendres sur son passage, « Asche Zu Asche ».
Mais alors que les insurgés de l’industrie viennent de consommer une victoire après avoir tiré à volonté – Feuer Frei ! – en faisant passer un des leurs à la casserole sur l’air de « Mein Teil », voilà que les alvéoles de la ruche disparaisse. Sont-ils libres ? Non, ils sont pris dans une toile noire, une mélancolie les prend sur l’air de » Ohne Dich » et les maintient pour qu’ils offrent à leur nouveau maître, le public, quelques flatteries : « Du Riechst So Gut ». Mais ces insurgés se refusent finalement à lui jurer fidélité sur « Du Hast », pour se laisser aller à la luxure sur l’air de « Bück Dich », Flake se fait chienne pour le maître de la révolte qui envoie ses fluides sur la foule à laquelle il ne se soumet pas et impose finalement sa volonté : « Ich Will ».



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Rammstein : les grands prêtres du dieu Pyrotechnie.
Mais il s’érige alors lui-même une idole, un Dieu Soleil à son image, symbolisé par l’initiale de son nom incrustée dans une croix. Et il n’y a alors qu’une solution pour s’en libérer : le sacrifier dans un ultime holocauste (ouvrez une encyclopédie pour éviter tout amalgame dans votre pensée). « Hier kommt die Sonne », non. Ainsi s’en va le Dieu Soleil.
Alors c’est fini ? Ce serait pas mal quand même, après un tel sacrifice rituel, que faire d’autre ? Fin de l’opéra, tomber de rideau. Non, quand Rammstein s’est libéré de tout, même de lui-même érigé en idole, il peut tout se permettre, même se laisser aller à la luxure, jusqu’à l’absurde, même s’il l’avait suffisamment prouvé avant sur « Bück Dich », grâce au tube « cul-cul » (il n’est quand même question que de Q dans cette chanson) qu’est « Pussy » pour une ultime bacchanale dans la mousse.
Au bout d’une heure et quart, nous avions eu les rappels. A 22h30 exactement, le show prend fin sous les hourras, précis comme une montre allemande. Rammstein a renouvelé sa domination sur Lyon pour encore quelques années avec l’énergie d’un panzer.
Pour finir, nous aimerions dédier ce reportage à la pauvre petite chauve-souris qui s’était égarée dans la Halle et qui fut grandement perturbée par les vibrations produites par les artistes ce soir-là. C’est pour toi, petit chiroptère !
Setlist de Rammstein (source: Setlist.fm)
Ich Tu Dir Weh
Wollt Ihr Das Bett In Flammen Sehen?
Keine Lust
Sehnsucht
Asche Zu Asche
Feuer Frei!
Mein Teil
Ohne Dich
Wiener Blut
Du Riechst So Gut
Benzin
Links 2-3-4
Du Hast
Bück Dich
Ich will
Rappels :
Mein Herz Brennt (version piano)
Sonne
Pussy
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