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 Deep Purple : Paris , Zénith , 10/11/10

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Deep Purple : Paris , Zénith , 10/11/10 Empty
MessageSujet: Deep Purple : Paris , Zénith , 10/11/10   Deep Purple : Paris , Zénith , 10/11/10 EmptyJeu 11 Nov 2010 - 18:59

DEEP PURPLE : Paris , Zénith , 10/11/10

Autant vous le dire tout de suite , je m'étais décidé à me rendre au concert de Purple bien plus pour voir les potes que pour le concert lui-même compte tenu des dernières prestations (Olympia 2007 et Fête de l'Huma 2009) qui m'avaient laissé un goût particulièrement amer.
Mais bon , au vu et au lu des derniers compte-rendus publiés sur le FCH , les impressions s'avèraient être globalement positives avec notamment l'apparition de deux titres assez inhabituels dans la set-list à savoir Hard Lovin' Man en opener et Almost Human. L'interrogation concernait , cependant , une présence ou non d'Highway Star qui , sur certains concerts , n'avait pas encore été interprété.
Quittant mes pénates vers 15h45 dans un froid relativement vif , à bord de ma célèbre Punto qui , je le sentais bien , n'était pas aussi guillerette que d'habitude , puisque cette fois-ci je n'allais pas chercher Blacky à son travail. Au passage , je lui dédie ce concert à notre Blacky.
Arrivant tranquillement de la RN3 , très tranquillement même puisqu'il y a un mois et demie , en revenant du concert d'Ozzy Osbourne , je m'étais fait flasher à 72km/h sur un tronçon limité à 50km/h. Il est vrai qu'à cet endroit précis , les conducteurs sont tentés de rouler à une vitesse bien supérieure à 50km/h. Donc la prudence était de rigueur.

Parvenant enfin à mon but , et après une marche déterminée et endurante , je rejoignis Mathieu qui se tenait en bonne place afin d'être au plus près de la barrière. Stormy avait dit : "
La barrière , sinon rien !"
Les discussions s'articulent naturellement autour de la tournée française en cours du groupe notamment sur cette "
fameuse"
set-list qui réserve , paraît-il des surprises ou bien des déceptions selon les points de vue. Concernant notre ami Stormy plus habitué à sillonner les parcours soi-disants de santé au gré des majestueux volcans d'Auvergne qu'à garer en lieu sûr son imposante Stormobile, la mésaventure allait être de taille puisque son véhicule , manifestement , empreint de liberté , fut manu militari , embarqué à la préfourrière , ce "
petit"
désagrément lui coûtant une somme astronomique. Après bien des émotions , voici notre Stormy arrivant une bonne heure et demie après nous tout guilleret , déterminé à l'avoir sa "
fichue"
barrière. Et il l'aura.

Une demi-heure d'attente et donc la première partie nommée Puggy monta sur scène pour délivrer un set énergique tendant vers une musique poppy que nous qualifierons de "
divertissante"
pour les plus âgés d'entre nous. Le batteur nous la fait à la Bonzo du Muppet Show , secouant régulièrement sa longue mèche blonde et frappant sa batterie d'une curieuse façon. Le guitariste et le bassiste assurent cependant très bien leur job et au bout de 30 minutes , l'affaire est entendue et le groupe prenant congé , remercie très chaleureusement et le public et Deep Purple de les avoir accueillis sur leur tournée.

Quelques trente minutes plus tard , les lumières s'éteignent et ô surprise , c'est Highway Star qui déboule à train d'enfer montrant un groupe tout sourire. Gillan , ce que je craignais , chante bien et est en verve. Morse , pour sa part , sur ce morceau en particulier , ne shredde pas trop , ce qui est appréciable. On poursuit ensuite avec Hard Lovin' Man qui constitue la première surprise de la tournée en cours. Interprété dans une version de plus de 6 minutes , le titre prend de fait une certaine ampleur laissant libre court au Morse qui exécute un solo bien enlevé. Guère plus. Vous savez les soli de Morse et moi ..........Ca fait bien quatre.

Etonnamment Things Never Said passe à la trappe laissant la place à l'enchainement ultra-efficace Maybe I'm A Leo et Strange Kind Of Woman. Le duo Morse / Gillan fonctionne bien mais aussi Stormy qui , devant nous , fait preuve d'enthousiasme sans commune mesure. Faut dire qu'après une journée comme celle-ci , un bon p'tit Strange Kind Of Woman ne pouvait que lui être que bénéfique. Au four hier , dans le bain aujourd'hui. Retour sur le dernier album en date avec le morceau-titre Rapture Of The Deep et son intro orientale exécutés avec beaucoup d'à propos puis Fireball interprété en version turbo . Gillan est vraiment très en voix sur ce type de titres qui n'exigent guère trop de montées vocales , se ménageant sans doute pour la suite. Le Ronan , à côté de moi , est aux anges et sa chevelure épaisse et grisonnante contrairement à certains headbangue tel un bon métalleux qui se respecte. Si si !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Silver Tongue extrait du très controversé Bananas , interprété avec une rythmique de plomb notamment sur l'intro du morceau , suscite manifestement l'enthousiasme dans le public. Pour ma part , hormis ce riff introductif , Silver Tongue n'a jamais été un de mes morceaux favoris et grand fut mon étonnement lorsque je le vis réapparaître dans la set-list de la tournée en cours. Gillan laisse le soin ensuite à Morse le soin d'exécuter son Contact Lost ennuyeux au possible mais bon ça ne dure pas trop longtemps compte tenu du fait qu'il débouche immanquablement sur ce superbe titre qu'est When A Blind Man Cries encore magnifiquement interprété lors de ce concert parisien. Grand moment d'émotion. J'ai toujours regretté que le Maître ne le joue pas live.
Après cet intermède haut en émotions , le groupe s'embarque dans une interprétation pour le moins tonitruante de The Well-Dressed Guitar attestant de la cohésion parfaite. Les soli moulinette de Morse m'escagassent , cependant, quelque peu. Parfois , ça passe , d'autres non et là , ça ne passe bien.
Troisième surprise de la soirée après Hard Lovin' Man et Silver Tongue , les accords d'Almost Human du très controversé Abandon se font entendre. Une version punchy en est tirée. On atteint la dernière ligne droite avec ce qui va suivre : Lazy est expédié d'une façon efficace sur un tempo à décoiffer un Philou en quête d'une nouvelle casquette , Gillan en forme , oui je le dis et le répète , No One Came interprété avec classe. Petit break avec le solo de Don Airey qui trouve le moyen de placer une petite Marseillaise pour ensuite délivrer une version dantesque de Perfect Strangers puis Space Truckin' où l'on sent Gillan faiblir et fatiguer sur ce titre incontournable. Cependant , pourquoi s'évertue t-il à continuer de l'interpréter si effectivement vocalement , il n'est plus en mesure de le faire. Child In Time est bien passé à la trappe.
Après une brève introduction morsienne dégagée de toutes les bribes des pseudo-reprises qu'il effectuait , j'en veux pour exemple , Stairway To Heaven du Zep , You Really Got Me des Kinks etc... , le gratteux blond amorce (hé hé !!!) Smoke On The Water , déclenchant l'enthousiasme dans le public. L'admin du FCH est au bord de l'apoplexie , et a du mal à se tenir tant on le sent parti vers des contrées célestes auquel il aurait seul accès. Gillan exhorte le public sur le célèbre refrain , public qui , très réceptif , répond spontanément. Bonne version , très bonne version même.
Le groupe sort de scène pour aller se rafraîchir , revient peu de temps après pour interpréter quelques mesures de Going Down qui dévient ensuite sur Hush et Black Night pour clore ce très bon concert parisien , me réconciliant pour le coup avec les prestations purpleliennes.

Set-list

Highway Star
Hard lovin' Man
Maybe I'm A Leo
Strange Kind Of Woman
Rapture Of The Deep
Fireball
Silver Tongue
Contact Lost
When A Blind Man Cries
The Well-Dressed Guitar
Almost Human
Lazy
No One Came
Keyboards Solo
Perfect Strangers
Space Truckin'
Smoke On The Water
Going down / Hush
Black Night

Alors que nous nous apprêtions à sortir de la salle , Areuno du FCH m'interpelle : "
Il me reste un pass. Tu veux faire l'after ?"
Ni une ni deux , j'accepte bien évidemment l'invitation et me présente en sa compagnie à l'entrée où sont postés deux agents de sécurité quelque peu bourrus , qui nous laissent entrer. Là , je retrouve Mitch et Mister Badguy déjà bien en place. Je suis comme un gamin , les jambes m'en tremblent. Me dire que je vais voir les membres du groupe me tétanise quelque peu , le groupe par lequel toute la passion que je véhicule depuis tant d'années , a commencé. Ce n'est pas rien tout de même. L'émotion (même à 48 ans) me gagne et monte même lorsque Glover descend l'escalier pour aller à notre rencontre. Alors qu'il arrive devant moi , je balbutie quelques mots , moi le prof d'anglais qui d'habitude la ramène devant les élèves. Je suis cette fois-ci de l'autre côté.
Arrivent ensuite Don Airey et Ian Paice . Putain Ian Paice tout de même !!!!!!!!!!!! The Mule , Made In Japan , tout cela se bouscule dans mon esprit , j'ai presque envie de pleurer (j'en fais d'ailleurs part à Areuno) , ce sont des mecs (Glover et Paice qui sont donc présents) qui m'ont accompagné et qui m'ont construit dans mon parcours musical. C'est trop d'un seul coup !!!!!Les trois compères font preuve d'une gentillesse rare , disponibles , Glover me conseillant même un bouquin de Steven Fry à lire car nous parlions de cette belle langue qu'est la langue de Shakespeare. Pour l'occasion , je n'omets pas de transmettre les amitiés de Blacky à Glover et à Paice (démarche qui n'était absolument pas prévue de surcroit mais que j'ai décidée de suivre résolument , pensant à mon pote Blacky qui n'avait pu être présent ce soir) en insistant sur le fait qu'il n'avait raté aucun passage du groupe depuis 1973. Nous prenons bien évidemment des photos (que je mettrai demain) , ce qui me comble de bonheur. Arrive ensuite Steve Morse , toujours le sourire aux lèvres qui se prête aux autographes avec une courtoisie rare. Même si je n'apprécie pas trop son style guitaristique , il n'en demeure pas moins qu'il est d'une grande gentillesse avec ses interlocuteurs.
Tous les bons moments ont une fin , les agents de sécurité nous signifiant qu'il est temps de partir. Je re-salue Glover avec qui j'ai donc pris le temps de bien discuter de choses et d'autres me disant avec humour via un p'tit éclat de rire qu'il ne sait pas où le groupe se trouvera demain.
C'est sur un nuage que je retrouve ensuite Stormy , Axe (qui m'a apporté un pot de rillettes) , Fab.fr , Mme Fab , Truc , Mitch , Mathieu et sa "
chérie"
(comme il l'appelle) , Into The Deep , JC , Ronan que nous terminons la soirée à refaire le concert. Mais en moi-même , je pensais à cet after inoubliable.

Areuno et Mitch : merci mille fois !!!!
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MessageSujet: Re: Deep Purple : Paris , Zénith , 10/11/10   Deep Purple : Paris , Zénith , 10/11/10 EmptySam 13 Nov 2010 - 11:00

Merci beaucoup Phil pour cette excellente chronique. 0022 0022 0022
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