Allez Mercredi 3 février 2010 Zénith Europe Strasbourg!
J'avais commencé à entendre parler que Jacques Dutronc allait refaire une tournée début 2010, l'an dernier par un pote.
Et comme avec lui et un autre, nous nous faisons un concert de légendes chaque année (R Plant 2006, Polnareff 2007, B Guy/S Burke 2008 et L Cohen 2009), rendez vous est pris en ce début d'année 2010.
Perso, j'ai toujours bien aimé Dutronc, électron libre de la chanson française et acteur à ses heures.
N'ayant pas fait de tournées depuis 17 ans, il pose ses valises dans ce lieu de perdition Orange (le Zénith de Strasbourg) en ce soir de Février.
RDV pris avec mon pote devant la salle, je l'attends quand il débarque enfin (
) avec une collègue de boulot et les précieux sésames.
On rentre sur les coups de 19h30 et on se dirige déjà (enfin lui) vers le stand de merchandising!
On constate que les prix pratiqués sont bien moins prohibitifs qu'à certains autres concerts, bref, on se dit qu'on y repassera à la fin du concert.
On se rend en tribune à nos places, ce sont de charmantes demoiselles qui nous y ammènent.
Et on commence à scruter la salle et la dispo de la scene.
La scene plongée dans le nord avec un fauteuil en cuir noir au centre de celle ci et uniquement éclairé par une poursuite blanche.
On se situe quelques rangs au dessus de la table de mixage et on a une vue bien dégagée quoique un peu loin de la scene (ah ben c'est pas une petite salle
).
Le temps passe et arrive 20h30 et la salle est plongée dans le noir.
Les zicos de Dutronc entament le concert par une intro et le noir se refait puis le fauteuil en cuir est de nouveau éclairé avec cette fois J Dutronc dessus qui nous salue de la main.
set list :
Et moi, et moi, et moi
On nous cache tout, on nous dit rien
Comment elles dorment
Qui se soucie de nous
La fille du père Noël
L’opportuniste
Gentleman cambrioleur
L’hymne à l’amour (moi l’nœud)
Le plus difficile
La nappe du restaurant
Tous les goûts sont dans ma nature
J’aime les filles
Les play-boys
Fais pas ci fais pas ça
Madame l’existence
Les cactus
Le petit jardin
Il est cinq heures, Paris s’éveille
La compapade
Merde in France (cacapoum)
Et moi, et moi, et moi
La fille du père Noël
Les cactus
Apres ce titre Dutronc tres applaudi nous dit qu'il est content d'etre à Strasbourg et d'etre venu nous voir!
COntrairement à l'adage parisien qui fait que les provinciaux se déplacent à Paris pour voir les artistes, là c'est tout simplement le contraire et il apprécie.Le chanteur introduira chaque chanson par une 'tite anecdote ou une boutade tres humour grincant.
Il se permettra meme d'une petite imitation de Tonton (l'autre) Mitterrand apres "
qui se soucie de nous"
Quand il dira : "
d'abord moi, euf, moi, ne m'oubliez pas "
avec la voix tres reussi de Mitterand (ENORME, on a Yves lecoq devant nous :impec: )
Avant l'opportuniste, il nous dit que nous pouvons dédicacer cette chanson à quelqu'un que nous connaissons (
)
S'en suit une superbe interprétation avec des musiciens au diapason de Jacques, qui mine de rien conduit sa troup de main de maitre.
Le groupe qui est avec lui est composé de 1 guitariste soliste, 1 guitariste saxophoniste, un bassiste (ENORME) Jannick Top l'ancien Magma, un batteur et une choriste assez mignonne.
Apres l'opportuniste, Dutronc nous gratifie d'un tres beau "
gentleman cambrioleur"
dédié indirectement au nabot de l'élysée
(belle interprétation tres 60's)
Vient ensuite l'hommage dit il à S Gainsbourg, "
Lh'ymne à l'amour (moi le noeud) chanson composé en son temps avec Gainsbarre.
Ensuite Viennent "
le plus difficile"
et "
la nappe du restaurant"
, chansons que je ne connaissais pas (agréables).
Depuis le départ du concert, je suis conquis par la prestation des zicos (francais :impec: ) qui assurent un tempo rock et donnent de nouvelles couleurs aux classiques de Dutronc.
Et oui pas besoin d'aller chercher des zicos ricains comme Polnareff, on en a aussi en France :clin:
"
Tous les gouts sont dans la nature"
est prétexte à un duo avec sa choriste (il nous fait remarquer qu'il s'agissait d'un duo à la base avec Daho et que celui ci n'a pu venir) (Ouf, on a évité ca :impec: )
Entre chaque morceau Jacques nous fait le coup de se rafraichir avec une bouteille d'eau.
et nous dit il c'est une bonne chose que les photos et portables soient interdits ce soir, ainsi nous n'aurons pas de preuves qu'il boit de l'eau.
Il vante également les mérites du Gewurtz et au fil du concert, on en vient à croire qu'il a changé l'eau en vin, parce qu'il demande des verres de plus en plus souvent (sacré lui) :impec:
"
J'aime les filles"
déboule sans temps mort et apres avoir vanté les mérites des filles de Strasbourg, (décidement il brosse bien le public dans le sens du poil), arrive sur scene, Stéphanie (genre Mimi Matty brune et habillé en meneuse de boite de Pigalle. Et Dutronc lui demande de raconter deux blagues (accueillis par un sourire de la part du public) et apres elle sort de son sac à main un drapeau blanc avec la tete de maure que Jacques déplie et montre au public , terminant la chanson avec cet effet.
Il rapelle ainsi son appartenance à cette ile (qu'il habite depuis 40 ans)
"
Fais pas ci fait pas ca"
est l'occasion pour le zénith de découvrir un rappeur qui vient épauler Dutronc, ce dernier se chargeant uniquement du refrain.
ca passe pas trop mal et Dutronc l'avait dit dans une récente itw , que le débit de cette chanson meme à l'époque etait tres rapide la rendant impossible à chanter et qu'il se verrait bien épauler par un rappeur.
Apres trois autres chansons, dont les cactus, arrive enfin le grand moment du spectacle : "
Il est 5 h , Paris...."
Avec sa choriste à la flute traversiere, et s'enchaine une version magnifique.
ca reste une de mes chansons préférées de cet artiste et une des rares qui symbolise le mieux Paris
Je redescends sur terre pour assister à la "
compapade"
.
Dutronc se fait MC et divise la salle en 3 :
Le but, faire chanter à la foule "
la compapade"
pendant que sur scene, le groupe accompagne avec des percussions
et un danseur fringué cubain arrive et nous fait une démonstration de claquettes aidé par la petite stéphanie "
notre porte clef"
dira Dutronc.
Merde in France termine le set principal et le groupe sort de scene!
Arrive les rappels et Dutronc remonte sur scene seul et une guitare en bandouliere (comme le fiston :clin: ) Il nous dit : "
ah vous etes encore là?"
et "
vous avez aimé les répét?"
"
alors maintenant on va commencer le spectacle"
(lol)
et il entame une nouvelle fois "
Et moi et moi et moi"
.
Cette chanson nous prouve une nouvelle fois qu'il a eu raison de s'entourer de ses zicos qui abattent un fantastique boulot.
Le concert se finit avec "
les cactus"
qui voit J Dutronc partir le premier non s'en avoir accroché une pancarte blanche avec l'inscription "
A demain"
sur son pied de micro.
Ensuite suivant un ordre défini, les zicos continuent de jouer et chacun quitte les uns apres les autres la scene, laissant le batteur finir la prestation.
La lumiere se fait dans la salle mettant fin à une prestation de 1h50 mené tambour battant par quelqu'un qui a tout compris au rock finalement.
Dutronc dernier soldat du rock francais des 60's?
OUI mon général!!!!!!!
En sortant de la salle, on repasse devant le stand de merchandising et Phil (mon pote) se prends un t-shirt et sa collegue le coffret (superbe objet "
les années Vogue (avec ses 8 albums)
Cette derniere nous affirme (elle a vu Dutronc y a 17 ans) que l'ambiance était beaucoup plus sage ce soir en comparaison d'y a 17 ans.
Par contre elle a été surpris comme nous du traitement ROCK que Dutronc a fait subir à ses chansons. Un régal...
A voir au moins une fois pour la carriere du monsieur...... :impec:
Merci Jacques :clin: