Superbe chronique et superbe album ,plus Whitesnake que Whitesnake ,a tous ceux qui aiment le Snake periode Sykes vont etre ravis !
Voodoo Circle - More Than One Way Home
Ça commence par un excellent riff rapide au son très rock, puis la batterie vient apporter un bon groove. Le chant arrive, clair et puissant, avant que des choeurs viennent se greffer au moment du refrain.
On croit entendre du Whitesnake. Faites un Blind Test à vos amis. Mieux, faites leur croire qu'il s'agit d'un titre inédit de la bande à Coverdale.
Pourtant, il s'agit de "
Graveyard City"
, le premier titre (excellent au passage) du nouvel album de Voodoo Circle.
More Than One Way Home est déjà le troisième album de Voodoo Circle. C'est l'autre groupe d'Alex Beyrodt, guitar hero allemand connu pour son travail avec Silent Force, Rock Meets Classic et Primal Fear, entre autres.
Alex s'est entouré de bons musiciens pour son nouveau groupe: au chant nous avons David Readman, que les fans de Pink Cream 69 et Adagio connaissent très bien. À la basse, nous retrouvons Mat Sinner, qui est à l'origine de Sinner et Primal Fear, mais aussi de plein d'autres projets.
Jimmy Kresic est surtout connu pour être un claviériste de studio, mais nous l'avons vu sur scène à Paris lors de la tournée Rock Meets Classic. Markus Kullmann de chez Desperadoz est à la batterie.
La plupart des musiciens sont allemands, mais il ne faut surtout pas s'attendre à du metal classique façon allemande. Même s'il y a Matt Sinner.
Cet album a une touche d'ailleurs. Il aurait pu être l'œuvre d'un groupe anglais. On note des influences de Rainbow, Uriah Heep ou encore de Deep Purple. Parfois il y a quelques soupçons de Yes ou de Black Sabbath période Tony Martin.
Et puis, il est clair que le fantôme de Whitesnake passe par là de temps en temps. Sans être pompé, cette influence est évidente aussi bien au niveau du chant que de la musique. Mais qu'importe, du début à la fin More Than One Way Home s'écoute avec grand plaisir.
"
Cry For Love"
possède le genre de refrain qu'on peut fredonner toute une journée sans s'en lasser. C'est aussi le titre parfait pour faire taper des mains en concert.
"
The Saint And The Sinner"
a aussi un refrain remarquable, mais grâce à son riff, ce titre donne plutôt envie de headbanguer.
Quant à "
Alissa"
, c'est une belle ballade aux passages de guitares acoustiques et électriques bien dosés et équilibrés.
Autre détail important: la production est très soignée. Je dirai même qu'elle est classe. Il y a comme une certaine élégance dans l'équilibre de chaque instrument et la fluidité des différentes sonorités explorées. Elle est l'œuvre D'Alex Beyrodt lui même, alors que c'est Achim Koehler qui s'est chargé du mixage.
Voilà un album qui a tout pour plaire aux fans de rock et de hard rock classique. À découvrir de toute urgence!
Chronique écrite par: METALTRAVELLER