Topic libre

js64 a écrit:

Merci Phil
Tu aimes les hortensia??

js64 a écrit:

Franck a écrit:

YO ! pouvez vous me citer des concept album sur les addictions drogue alcool, ... ?

2 me viennent à l esprit
glenn hughes addiction
renaud hantson addictions


Alice ? Bowie ? Fish ? Alice in chain ? the who quadrephonia ?

heu il etait temps que tu repondes

Euuhh là rien me vient en tête pour le moment...

js64 a écrit:

Merci Phil
Tu aimes les hortensia??

Oui, j'en ai un dans le jardin...

Mercredi 28 juillet

Départ pour les Alpes sans souci majeur. En milieu de semaine, c'est l'idéal et ce, malgré un temps capricieux et incertain. En effet, la pluie nous accompagnera sur certains tronçons déversant ainsi son lot d'averses particulièrement drues. Heureusement, les accalmies nous permettront de progresser très rapidement vers notre destination.Nous nous arrêterons sur une aire d'autoroute ô combien émouvante puisque en son centre est érigé un mémorial en hommage aux victimes de l'accident d'autocar s'étant déroulé le 31 juillet 1982. 53 morts dont 46 enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans perdirent la vie ce jour-là.





Après 6-7 heures, je ne me souviens plus exactement, nous atteignons donc notre but, Albertville, célèbre pour ses Jeux d'Olympiques d'Hiver de 1992 (un musée leur est d'ailleurs consacré) dont on distingue encore certains vestiges comme la flamme olympique et le mat olympique. En revanche le stade théâtre des cérémonies d'ouverture et de clôture) lui, est pratiquement invisible, dissimulé qu'il est, par un haut talus. Pas bien grave.









La ville est sympa, certes pas très animée mais bon, pour cette fin de journée, cela nous suffira car là, la fatigue est bel et bien présente et c'est donc d'un commun accord que nous décidons de regagner notre lieu de résidence.

Jeudi 29 juillet

Une deuxième journée plus active nous attend en ce jeudi. En effet, le temps étant enfin clément, il a été convenu d'entreprendre d'entrée de jeu une randonnée un peu exigeante : celle des Lacs de la Tempête.

http://albert.dufour2.free.fr/2010/07_2010/18_07_10_ColLouze/78_ColLouze_topo.htm

Pour ce faire, il s'agit de se rendre au Lac de Saint Guérin bordé d'un barrage ô combien impressionnant pour nous diriger ensuite sur un chemin particulièrement pentu. 600 m de dénivelé et qu'ils disent. Il fait même chaud pour gravir cette interminable montée. Des randos de haute montagne, on n'en a pas fait depuis que les filles étaient petites et donc ça remonte.

L'ascension de ce mur s'avère difficile. Je me prends même une p**** de mouche dans l'oreille qui ressort quasi immédiatement même si à un moment donné, j'ai vraiment qu'elle s'y était bien nichée.

Après quelques heures passées sous un soleil de plomb, nous atteignons le col de La Louze (2119 m). Porte bien son nom, lui.....De part d'autre, alors que nous prenons un petit repas bien mérité, nous admirons le massif du Mont Blanc ainsi que celui des Ecrins.






Le Mont Blanc au fond


Les Ecrins

Rassasiés, nous le sommes et c'est ainsi que nous entamons la dernière partie de la randonnée à savoir les Lacs de la Tempête. Le temps indiqué pour y parvenir, est de 20 mn. Certains randonneurs chevronnés que nous côtoyons, trouvent cela court compte tenu de la difficulté du parcours. En effet, de nombreux éboulis situés à flanc de montagne ralentissent notre progression et au bout d'une bonne quarantaine de minutes, nous atteignons enfin notre but non sans mal car sur la fin, le GR fut particulièrement mal balisé. La conséquence fut sans appel : nous voilà, barbotant dans des marécages peu avenants. Bon, on finit par s'en sortir et quelle ne fut pas notre récompense de découvrir ces magnifiques lacs :







Avec Mme Phil, on est nazes. On s'accorde néanmoins une pause "bain de pieds" dans une eau agréable. Puis, nous repartons sur le chemin du retour, un chemin de temps à autre gadouilleux suite aux fortes intempéries de ces derniers jours et très pierreux. Or comme chacun sait, une descente est souvent plus difficile qu'une montée car nous ne sommes pas à l'abri d'un faux pas ou d'une glissade qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences. Une très jolie randonnée mais un peu ardue pour une première.






Le Lac de Saint Guérin et son barrage


Le Lac de Saint Guérin

Vendredi 30 juillet

La rando de la veille nous a bien épuisés et c'est donc de concert que nous optons pour la visite de sites ou de villes aux alentours. La première concerne un site assez difficile à trouver à savoir les Gorges de Sierroz (et non pas autre chose.....), un site qui est appelé à ouvrir en septembre et donc à même d'être payant.

Pour le moment, c'est accessible et surtout bien sécurisé du moins aujourd'hui car en 1813, s'est produite une tragédie. En effet, une amie d'enfance de la reine Hortense, Adèle de Broc est tombée d'une des traverses des gorges. La reine a assisté, impuissante, à la noyade de cette amie. Une stèle rappelle ce tragique évènement.







https://fdmf.fr/les-gorges-du-sierroz-l-invitation-au-voyage-savoie/


La stèle







Nous quittons ce lieu apaisant pour Aix les Bains, ville thermale s'il en est au charme un peu désuet, comme toutes les villes thermales. Les façades des maisons, témoins d'un autre temps, octroient à la ville un cachet pour le moins singulier.







Des villes thermales, j'en ai vu un paquet : Enghien les Bains (Val d'Oise), Cauterets (dans les Hautes Pyrénées), La Bourboule (dans le Puy de Dôme), Amélie les Bains (Pyrénées Orientakes) et force est de constater qu'elles présentent toutes le même style d'architecture. Un joli parc, situé en plein centre ville, nous accueille pour y consommer nos sandwiches jambon-crudités faits-maison.













Aix les Bains, une ville bien sympatoche où règne une ambiance certes un peu "bling bling" mais bon, c'est conçu avec goût.











Direction le Lac du Bourget où nous nous posons pendant 3 petits quarts d'heure pour y faire trempette. L'eau est bonne. J'aurais dû prendre mon slip de bain...





Bien belle journée......

Samedi 31 juillet

D'entrée de jeu, nous nous apercevons que le temps est à la pluie. Déjà que les sentiers aux alentours sont limite impraticables, nous nous rabattons sur la visite d'un vieux fort situé sur un versant abrupt près d'Albertville. Construit entre 1876 et 1881 par 600 ouvriers italiens, il domine de ses plus de 1000 m d'altitude l'agglomération d'Albertville. D'ailleurs, quand on se trouve à certains endroits, je puis vous assurer que c'est vertigineux.

A l'intérieur du fort se trouve des activités axées de l'accrobranche pour les petits et les grands. Certains passages s'avèrent même très périlleux mais bon, en ce jour particulièrement pluvieux, ces activités sont fermées au public.

Ne reste que la visite du fort qui, étonnamment, n'a pas trop subi les affres du temps.













Au détour du parcours superbement balisé, nous rencontrons les "pensionnaires" du fort qui vont même jusqu'à se laisser caresser sur le museau. D'autres ont manifestement des intentions plus belliqueuses.







Parfois, les couloirs du fort que nous sillonnons relèvent du sinistre et il nous faut la "torche" du portable pour nous assurer où nous mettons les pieds.














L'abbaye de Tamié

Au bout d'une heure et demie car reconnaissons que nous avons pris notre temps, nous décidons de nous restaurer au petit snack qui propose de savoureux paninis au reblochon fondu accompagné de jambon savoyard. Délicieux à tout point de vue. Accueil chaleureux. Site très sympa à faire par temps pluvieux si vous êtes dans les parages.

Après ce petit intermède, direction Seythenex à quelques encablures où paraît-il, il nous sera donné d'admirer une cascade magnifique dont l'accès est un peu rude et une grotte qui l'est tout autant. La visite de cette dernière sera animée par un guide à l'humour particulièrement décapant.





























Dernière étape : l'abbaye de Tamié qui baigne dans un impressionnant silence. Les touristes s'y rendant, se pressent pour se rendre à l'office annoncé par la cloche qui tinte à toute volée. On y vend également un succulent fromage de chèvre que nous avons entamé avec les cousins qui sont venus de Bretonnie.









Bonne journée un peu gâchée par le temps mais malgré tout, on a vu des supers sites.

Dimanche 1er août

Temps trop incertain sur Albertville pour entreprendre la randonnée que nous avions prévue. C'est donc direction Annecy, une ville que je n'avais pas revue depuis 2002 alors que nous étions passés là au retour de vacances passées à Risoul dans les Basses Alpes (05). La première fois que j'y étais allé, c'était en 1987 pour aller voir un pote d'armée devenu aujourd'hui pasteur évangéliste, un pote que je ne vois plus depuis des années. Bref, Annecy, une très jolie ville bien évidemment, surnommée la "Venise des Alpes" grouille de monde en cette journée ensoleillée (bah oui, ici, il fait beau alors qu'à Albertville..... ).







J'ai toujours été fasciné par la beauté de cette ville : ses canaux, ses arcades, ses ruelles médiévales, bref, le site touristique par excellence qui, aujourd'hui, est devenu "tendance" voire "bling bling" et ce côté-là, je ne suis pas friand.







Les terrasses de restos sont bondées, des terrasses qui longent les canaux, ne proposant qu'un passage étroit pour poursuivre notre progression. Ainsi, il est parfois ardu en tant que piétons de se frayer un chemin. Bon Dieu, je n'aimerais manger dans un resto avec l'impression d'être dérangé par le va et vient des touristes.







Oui, effectivement, il y a des côtés vénitiens dans cette ville. Pas très dépaysé le Phil puisque je m'y suis rendu en 2010 en famille lors d'une petite quinzaine estivale. Nous en profitons donc pour nous restaurer sur une placette à l'ambiance très.....vénitienne.


La Cathédrale






Le Château

Nous poursuivons, finissons rapidement le tour de la ville puis décidons de nous rendre au col de la Forclaz, point de départ du parapente au dessus du lac et de la ville. Le col de la Forclaz, je me souviens y être allé en 87 alors qu'il était enneigé. Mme Phil qui, un jour peut-être, aimerait en faire, n'est pas motivée en cette journée pourtant très ensoleillée, désire donc assister à l'envol de ces aventuriers du ciel. Sans façon pour moi de concrétiser ce projet car j'aime bien avoir les pieds sur terre. :mrgreen:











Nous y restons presque 2 bonnes heures. La distance séparant Annecy d'Albertville étant de 45 km, me semble t-il, il est temps de regagner nos pénates. Une journée enfin ensoleillée et surtout passionnante.

Lundi 2 août

En dépit d'un temps incertain, l'envie de randonner est plus forte que tout. Tout en sachant que les sentiers seront à la limite de l'impraticable, de l'air pur, il nous faut de l'air pur, rien que de l'air pur, toujours de l'air pur. Le sentier des Pointières semble tout adapté pour combler notre appétit de "retour à la nature". En effet, la majorité de son tracé est en sous-bois, à la fraîche donc. Après un petit raidillon sur un chemin quelque peu difficile mais bon, ce n'est pas non plus celui du col de la Louze, cela reste très facile néanmoins.







Le but de ce sentier est de faire découvrir la vie de certains paysans dans le Beaufortain dans les années 50, paysans qui avaient décidé de s'établir là pour y exploiter les richesses de la forêt. Cet itinéraire est ainsi bordé de curiosités pour le moins émouvantes et de poèmes qui encouragent le randonneur à poursuivre son périple.




















Le Moulin





En contrebas se situe le petit hameau des Cruets composé d'une habitation, d'une étable, d'un moulin. Cinq famille y ont donc vécu jusque dans les années 60, en témoignent certaines photos ternies par le temps et là, cela s'avère être véritablement émouvant.





Le chemin, ainsi que je l'ai précisé, n'est pas toujours très praticable. Mais nous nous en accommodons surtout comme je l'ai écrit, de nombreux encouragements nous épaulent dans dans la dernière ascension. Au bout de quelques longues minutes, nous atteignons un plateau sur lequel nous décidons d'effectuer notre pause-déjeuner. Un joli point de vue agrémente notre halte.







Après avoir laissé passer des gosses un peu criards, nous redescendons à notre rythme en nous goinfrant de framboises et de quelques mûres (elles sont visiblement en retard cette année). Vu la quantité, il y avait de quoi concocter une belle tarte. Une redescente non sans souci puisque nous trouvons le moyen d'emprunter un mauvais chemin particulièrement ardu et ce, à deux reprises, faute d'avoir pu repérer le balisage. D'autres randonneurs nous indiqueront la voie à suivre.





Le long de notre itinéraire, nous passons et entrons dans des refuges qui présentent le quotidien de ces paysans courageux ainsi que les outils qu'ils utilisaient pour cultiver leurs parcelles.












Le petit lit de Steph quand il était tout petit..... :mrgreen:






Un athlète hors-pair... :mrgreen:

Nous "bouclons la boucle" comme on dit trivialement en visitant la petite chapelle qui, elle aussi, rend hommage aux familles qui ont vécu là pendant de nombreuses années et ce, grâce à une petite exposition qui leur consacrée. Une jolie petite balade, rando (?) pittoresque à faire pour se replonger dans un lointain passé.    

Jeudi 5 août

Miracle !!!!!!!!!! Le temps est enfin à peu près dégagé en ce 5 août 2021. Ni une ni deux, nous voilà partis pour le lac de Roselend où nous attend un périple bien sympathique.











Celui-ci consiste en un tour du lac guère difficile au premier abord. Comme sur les précédentes randos, les sentiers sont encore gadouilleux. Nous voilà de temps à autre à sautiller telles des danseuses-étoile. Très vite, nos chaussures subissent les conséquences de nos pas maladroits. Plein de terre sur les chaussures et les jambes.....

Sinon, nous passons près de jolies petites cascades qui nous permettent de nous rafraîchir. Question : faut-il boire l'eau qui s'écoule d'une cascade ?













Quelques raidillons émaillent notre progression mais rien de bien méchant. De temps à autre, le balisage est un peu capricieux. En fait non, au niveau d'une ferme que nous baptiserons "Blaireaux House" (en référence à notre sens de l'orientation plus que douteux ), nous avons été en dessous de tout puisque nous n'avons pas pris la peine de pousser un peu plus loin pour y lire le balisage. Certains randonneurs ont dû se demander ce que la Phil's Family était en train de faire. A la mi-journée, nous avons bien avancé et parvenons à l'autre bout du lac. Nous en profitons pour nous restaurer et repartir sans trop perdre de temps après avoir tenté tant bien que mal un nettoyage de nos chaussures dans un petit torrent à proximité.


Blaireaux House vue sur le chemin du retour




Rencontre inopinée.









Sans trop de problème (ça descend..... ), nous empruntons le chemin du retour passons le Barrage de Roseland (à noter que je suis bien au milieu n'ayant pas trop envie de regarder en contrebas), et croisons de nouveau les randonneurs (des Stéphanois) que nous avons rencontrés à Blaireaux House. Nous discutons un peu avec eux de la rando (qualité des chemins, intempéries etc....). Ceux-ci étant plus alertes que nous (ils sont plus jeunes ), prennent congé de nous, tentent de nous distancer mais en vain puisque nous les rattraperons sur la fin de randonnée.
Attablés à une terrasse de café, ils nous demanderont de partager un petit moment de convivialité autour d'une boisson rafraichissante. Sinon avec un Stéphanois, de quoi peut-on parler ? L'ASSE, la finale de Glasgow '76, les poteaux carrés, bref les grandes heures de cette glorieuse équipe......






Sur le barrage de Roselend




La Chapelle de Roselend malheureusement fermée au public.

Nous recroiserons pour la dernière fois nos compagnons d'armes au moment de nettoyer nos chaussures particulièrement boueuses. A ce titre, une petite fontaine sur laquelle une éponge est disposée là nous permet de procéder à un nettoyage approfondi.





Nous reprenons la voiture direction le Col du Pré. Mme Phil tenait à y aller. Pour y accéder, il faut emprunter une route un peu étroite et vertigineuse. Pour faire court, le Phil n'est pas très fier et roule à une vitesse n'excédant pas les 50 km/h. Le Col du Pré ? Sympa mais pas transcendant, nous redescendons sur Arêches puis Beaufort et enfin Albertville.







Superbe journée bien évidemment ponctuée de magnifiques sites à admirer mais aussi agrémentée de rencontres fort sympathiques.

Vendredi 6 août

Mea culpa car, je viens de m'apercevoir que je m'étais trompé sur les dates. En effet, la partie Beaufort a été faite sur 2 jours. Pas grave puisque de toute façon, vous ne m'en voudrez pas.

C'est donc une superbe randonnée qui nous attend en cette belle journée. Celle du Lac des Fées qui va se poursuivre jusqu'à la Croix du Berger. Une randonnée manifestement très fréquentée qualifiée de "moyenne" sur les sites spécialisés genre Visorando.








Il y en a qui travaillent même en vacances...


Pas lui.....



Randonnée très fréquentée à tel point qu'un des randonneurs m'interpelle à la vue de mon tee-shirt Thin Lizzy. Dialogue impromptu :

"-Monsieur connaît Phil Lynott ?
-Oh que oui, je suis addict depuis plus de 40 ans. J'ai tous les albums en vinyle.
-Je suis carrément fan aussi, me fait-il d'un air enthousiaste. Au fait , comment s'appelait le guitariste emblématique du groupe ? J'ai un trou de mémoire. Je l'ai vu plusieurs fois.
-Gary Moore. Moi aussi.
-Oui, c'est ça."

Il apostrophe son camarade et lui lance :
"-Je te présente un fan de Thin Lizzy !!!!!!!!!!!!!!!!
-Enchanté !!!! fait l'autre. Très grand groupe et une référence !!!!!!!!!!!!!
-Carrément "

Nous avons une randonnée à effectuer et donc, je m'emploie à ne pas rester trop longtemps alors que Mme Phil a pris de l'avance. Nous avançons prudemment car une nouvelle fois, le sentier s'avère impraticable. De la boue à gogo. Les pieds s'enfoncent. On slalome pour éviter les flaques d'eau.

Il nous reste une ascension un peu ardue puisqu'à flanc de montagne jusqu'au Lac des Fées mais bon, on prend notre temps et la récompense est au bout.



Restauration au bord du lac pendant une quarantaine de minutes.


Vue aérienne du Lac des Fées

Direction ensuite le Cormet d'Arêches sous un soleil de plomb, une sorte de plateau où les randonneurs aiment à se retrouver pour converser et faire part des difficultés qu'ils ont rencontrées.





La Croix du Berger nous fait de l'oeil car nous l'apercevons sur un éperon rocheux. Ca grimpe bien et parfois, je me demande si je ne vais pas mourir crucifié sur place. "Tiens encore le coup, Phil, la croix est juste en haut !!!!!"

Au bout d'une demi-heure, nous y sommes enfiiiiiiiiiiiin !!!!!!










Des randonneurs que je juge pour ma part imprudents, en compagnie de leurs chiens, n'hésitent pas à stationner au sommet du rocher situé à proximité de la Croix du Berger. J'ai tremblé pour eux durant de nombreuses minutes en me disant qu'ils savaient ce qu'ils faisaient.

Sinon, en ce qui nous concerne, on est cuits. Initialement, nous devions nous rendre au Mont Coin..........................................Coin mais bon au préalable, on nous avait dit que la vue ne cassait pas trois pattes à un canard. Alors oui, on l'aperçoit de loin mais au final, on n'est pas tentés.



La décision est prise : on redescend. Comme on est nazes, la redescente se doit d'être prudente et maîtrisée. A la minute même où cette pensée m'a traversé l'esprit, je glisse sur une roche humide et tombe de toute de ma hauteur sur le dos..... Se relever prit quelques minutes. Ca tourne un peu puis ça finit par passer. Le retour s'avèrera un peu difficile, et pourtant c'était le chemin inverse. Je puis vous assurer que j'ai regardé où je mettais les pieds. Mis à part donc ce petit désagrément, ce fut une bien belle rando, en plus le soleil était de la partie.

Samedi 7 août

Me reposer c'est ce que j'ai fait puisque pas de lever aux aurores pour aller randonner mais c'est un p'tit resto qui va s'annoncer le midi à Beaufort, un resto initialement prévu quelques jours auparavant. Il fallait réserver. "Bah oui, Phil, il faut toujours réserver dans un resto surtout quand il n'y en a que trois dans c'bled."

Direction donc Beaufort pour le resto. Après ces lacets interminables où vous avez des locaux qui vous "collent le c.." parce que vous n'allez pas assez vite (c'était pourtant limité à 70, tout comme d'ailleurs, ce fut de temps à autre le cas sur la route vertigineuse qui redescendait du col du Pré), on arrive à destination.

Cette fois-ci, l'accueil au resto est chaleureux (ce n'est pas qu'il ne l'avait pas été mais bon, on nous a bien fait comprendre que réserver était la condition sine qua non pour y avoir accès surtout qu'avec la jauge, on utilise une table sur deux).

Bref, cette fois-ci, on y est enfin pour déguster une bonne tartiflette.



Trop tard pour une randonnée, de toute façon, on n'était pas motivés, l'après-midi sera consacrée à un autre petit tour dans Beaufort où je récupèrerai les vinyles indiqués dans le topic achats. Une nouvelle fois, le type sera absent. Du coup, pour les choper, je me verrai dans l'obligation de passer sous la table qui sert de comptoir, prenant soin de ne pas renverser ce qu'il y a dessus puis de passer par l'entrebaillement d'une porte dont on se demande comment elle tient vu l'état des charnières et de m'acquitter de la somme requise dans un truc qui pourrait ressembler à une boite aux lettres, tout ça sous le regard hébété de ma femme. Je savais que ça allait être une après-midi digestive et là, ça commençait bien. On repasse de nouveau au magasin "La Musette du Montagnard" pour faire le plein.

Plus grand chose ensuite à faire à Beaufort et donc nous repartons vers Villars sur Doron, un petit village dont on dit qu'il a du charme.



















En partance pour Queige situé à 5.7 km, celui-ci est doté d'un cachet et ce, grâce à sa superbe église.











Puis retour sur Albertville. Une bonne journée bien reposante.

Dimanche 8 août

Le temps est un peu plombé ce matin-là (on le savait en même temps) mais ça va finir par se découvrir. On se cantonne à Arêches l'après-midi car le lendemain, la journée sera longue et lointaine puisque nous irons à Chamonix pour monter à la Mer de Glace et à l'Aiguille du Midi. Et puis, le retour n'est plus si loin, autant donc nous ménager.

















Arêches est un village très encaissé qui, à chaque fois que l'on y est passés, s'est avéré très animé mais là, c'est dimanche et donc l'animation y est plus que relative. Nous arpentons les ruelles en dégustant un sandwich-maison puis allons dans la campagne environnante. Pas grand chose à "se mettre la dent". On s'prend "un p'tit 4 heures" en avance puis comme on aime bien cette ville, on s'en retourne à Beaufort revoir des endroits qu'on a aimés. Pas une journée passionnante mais ce sera beaucoup mieux le lendemain.

Lundi 9 août

Autant vous l'avouer, c'était la journée que j'attendais avec impatience mais que j'appréhendais aussi sachant qu'il y avait de la hauteur à prévoir. A Chamonix, il y a deux activités-phare à faire : la Mer de Glace et l'Aiguille du Midi. Pour ce faire, il convient de prendre le pass qui englobe les deux "visites". A deux, cela nous est revenu à 140 boules, quand même mais bon, c'est à faire au moins une fois dans sa vie et comme on n'en a qu'une, nous n'avons pas hésité une seule seconde.

Nous optons en premier lieu pour la Mer de Glace pour laquelle, il faut se rendre à la charmante et désuète petite gare de Montenvers située près du grand parking gratuit (pratique, donc). Là, il nous faut emprunter un train qui appartient à un autre temps (eh oui, première mise en circulation en 1909). L'ascension, parfois vertigineuse, prend une vingtaine de minutes et nous octroie ce plaisir d'admirer des paysages majestueux avec en contrebas, un Chamonix qui diminue à vue d'oeil.








Le Mont Blanc


La Mer de Glace

Une fois là, un télécabine, dans une descente particulièrement abrupte, nous attend pour nous emmener à quelques encablures de la Grotte de Glace. Certaines personnes manifestent bruyamment leur appréhension, ce que je peux comprendre. En ce qui me concerne, je me suis mis sur le côté, ma femme me tenant la main pour me rassurer. De temps à autre, j'essaie de vaincre ma peur en tournant la tête pour admirer ce qui pourrait ressembler à un don des dieux tant ce qui s'ouvre devant moi, s'avère être d'une beauté.......divine.

Arrivés à mi-hauteur, un escalier lui aussi vertigineux puisque situé le long de la paroi rocheuse, nous permet d'accéder à la Grotte de Glace. Vous imaginez bien que c'est la cohue et parfois quand je sens l'escalier bouger, trembler et trembloter, j'avoue ne pas être fier. Un escalier qu'il faudra remonter, je précise........

La Grotte de Glace se présente sous la forme d'un long tunnel avec à l'intérieur des sculptures de glace comme un bar ou bien un trône à savoir celui du Roi de la Grotte connu pour être un dictateur impitoyable. D'ailleurs, il faut éviter de le déranger auquel cas, il risque de faire appeler à sa garde prétorienne afin de vous faire jeter dans une crevasse à proximité et ce, pour le restant de vos jours. Certaines personnes présentes à l'aller, n'ont pas été revues au retour. Bref, le faites pas ch...






Le Bar


Le Roi de La Grotte







Ce faisant, nous reprenons le chemin du retour sans nous inquiéter des humeurs du Roi de la Grotte (c'est un pote à moi...... ), gravissons avec peine (p**** qu'il est abrupt ce p***** d'escalier, en plus il est vertigineux.........Ah, je l'ai déjà dit ? ), reprenons le télécabine qui parfois tangue dangereusement jusqu'à l'esplanade qui domine la Mer de Glace. Ca y est, on est sains et saufs.....





Ainsi que vous l'avez constaté, la Mer de Glace n'est plus de glace depuis fort longtemps et ressemble davantage à l'autoroute A6 ("l'Autoroute du Soleil", à noter qu'aujourd'hui, on est chanceux...). Pas chanceux par contre quand on voit son état alors qu'il y a encore 30-40 ans, elle ressemblait à quelque chose. Oui, je sais, de l'eau a coulé sous.........le glacier (au propre comme au figuré). Le spectacle est émotionnellement insoutenable. Ma maman qui s'y est rendue................dans les années 50, ne la reconnaitrait pas.

Et puis, l'improbable se produit, je vous l'ai déjà raconté, deux types se présentent comme travaillant pour TF1 (la chaine que je déteste le plus au monde), m'interpellent pour m'interviewer sur l'état de la Mer de Glace. A ce propos, je vous avais retranscris au préalable la conversation "de qualité" que nous avions entretenue (surtout de ma part parce que tout ce qui émane de TF1, c'est plutôt assimilable au niveau de "Tournez Manège", bon je sais, ça n'existe plus..... ). Ca me confortera dans le "bien" que je pense de cette chaine puisque mon passage ne sera même pas retenu dans le sujet qui sera diffusé le soir-même.



Le grand air nous a donnés faim. Nous nous achetons deux sandwiches savoyards et une délicieuse tartelette aux mûres accompagnés d'une boisson. Plus de 30 balles...........

Il ne faut pas trop nous attarder car pour monter à l'Aiguille du Midi, un téléphérique nous attend à 13h40. Nous reprenons donc "notre" petit train pour redescendre à Chamonix.





De la gare de Montenvers, nous avons quelques centaines de mètres à parcourir à pied pour atteindre la station de départ du Téléphérique de l'Aiguille du Midi. Dans la file d'attente, un hurluberlu, harnaché avec ses lunettes, son cordage, son baudrier et son piolet (car il n'y a pas d'autres appellations pour le décrire), met sa musique de m**** à fond et par ailleurs "tient la grappe" à un jeune couple qui est à la limite du 'burn out'. On supporte en silence car les gens perçoivent bien le fait que dans sa tête, "il y a du monde", vraiment "beaucoup de monde".....Nous apprendrons par la suite de la part du personnel de l'Aiguille du Midi que le type est connu pour ses frasques et surtout "ses déguisements" pour le moins originaux avec pour seul but d'impressionner la galerie. Pas sûr qu'il en ait conscience non plus.





Le trajet en téléphérique jusqu'à l'Aiguille se décompose en deux parties : la première est une ascension jusqu'à la gare intermédiaire du Plan de l'Aiguille, la seconde concerne la montée finale jusqu'à l'Aiguille. Une montée des plus impressionnantes puisque le téléphérique poursuit son ascension très près de la paroi rocheuse presque qu'à la verticale avec 3500 m juste en dessous. Il faut avoir le coeur bien accroché.
Arrivés en fin à bon port et ce, pour deux heures de temps pendant lesquelles, nous avons tout le loisir de nous balader sur le site. Nous constatons de fait qu'il fait très froid. Un écran nous indique -4 en plein mois d'août. Par conséquent, si un jour, vous devez vous y rendre, prévoyez la grosse doudoune, le bonnet voire les gants. Au départ avec ce sentiment de vertige qui me tétanise (oui, j'ose l'avouer), je reste presque prostré pendant un court instant, ma femme, elle, est partie devant. Elle est comme un poisson dans l'eau. Je finis par me ressaisir et prends le temps tant bien que mal d'admirer (enfin.....), ce panorama qui relève du divin.

Autour de nous, s'étale toute la majesté des massifs savoyards. J'apprécie et suis impressionné. On en prend plein les mirettes. C'en est presque étourdissant de sublimité, de grandeur et de Beauté avec un grand "B".






Le Mont Blanc










"C'est haut et ça caille....."

Je revois passer notre hurluberlu de fortune qui s'avance vers le chemin pour entreprendre une descente le long de la paroi mais finalement se ravise aussi sec. "On a l'habitude !!!!!, remarque un guide qui anime une visite sur le site.

Au terme des deux heures, nous nous devons de reprendre le téléphérique de retour. Les balancements de la cabine s'avèrent toujours aussi impressionnants, sachant ce qu'il y a en dessous, à savoir un vide béant de 3800 mètres. Ca calme, non ?

Soulagé d'arriver en ville mais ayant le sentiment d'avoir été "illuminé" par tant de merveilles naturelles, je me dis que malgré mes appréhensions, j'ai bien fait de le faire.

Nous retournons sur le grand parking afin de changer de chaussures car nous avions opté pour celles que nous utilisons en randonnée. La ville animée de Chamonix nous attend à bras ouverts, encore en effervescence à 18h. Un peu normal pour une bourgade qui vit uniquement de tourisme l'été et de ski l'hiver. Elle nous dévoile également ses charmes typiquement savoyards. Mais aussi ses atouts culinaires. Le magasin à ne pas louper, c'est le Refuge du Payot où l'on trouve toutes les spécialités savoyardes et inimaginables : saucissons, fromages, vins, liqueurs, bref j'en passe et des meilleures.


Le Refuge Payot


















Coucher de soleil sur le Mont Blanc







Après avoir bien sillonné la ville, nous nous arrêtons devant un restaurant La Calèche à la devanture magnifique. L'intérieur l'est tout autant. Nous nous acquittons d'une succulente fondue savoyarde. Un restaurant à recommander si vous passez par Chamonix.





Un peu plus de 80 km nous séparent de notre hébergement. Conduire en pleine nuit sur des lacets parfois très serrés nécessite un retour pas trop tardif. C'est donc avec plein d'images plein la tête que nous regagnons nos pénates albertvilloises.

Mardi 10 août

Bon bah voilà, tout a une fin car c'est le lendemain que nous partons. On était tellement bien qu'on avait presque oublié que l'on partait le jeudi alors que c'était le mercredi. En fait ce qu'il s'est produit qui nous a permis de nous en souvenir, c'est lorsque nous avons la proprio pour convenir d'un rendez-vous, celle-ci gentiment nous fait part du fait que nous faisons erreur ce qui contrecarre un peu nos plans. En effet, on avait prévu une grosse randonnée ce mardi. Bon, en même temps, on n'était pas très motivés......

Nous nous rabattons l'après-midi sur une petite balade très proche à savoir le Lac de la Gittaz avec son barrage à proximité. Il fait chaud, en attendant, on l'a attendu cette chaleur et c'est maintenant qu'on s'apprête à partir qu'elle fait son apparition..... C'est comme ça.

Pour y accéder, la route est comme d'habitude très étroite puis sur la fin, se transforme en un chemin un peu caillouteux. Aucun problème pour le Duster (ah au fait, la Mondéo n'est plus de ce monde, je l'avais mentionnée ?) qui passe cette relative difficulté avec brio. Voici donc à notre arrivée, le spectacle qui s'offre à nous.









Nous envisageons de faire le tour du lac mais à un moment donné, le chemin qui n'en est plus un, s'arrête net sur un panneau très dissuasif ("Accès interdit"). C'est un peu dépités que nous retournons au bord du petit torrent nous poser tranquillement afin de profiter de nos dernières heures savoyardes.






Un dernier petit bain de pied.

Dans la perspective du départ, il nous faut rentrer assez vite à Albertville pour tout ranger et nettoyer l'appartement. Et ça, ça prend du temps. Ca nous sollicite jusqu'à l'heure du dîner que nous prenons sur le balcon que nous immortalisons pour la postérité.



Merci donc à tous d'avoir eu la patience de me lire et d'avoir supporté toutes mes élucubrations. Mais en ce qui me concerne, ça m'a fait plaisir de vous conter tout cela parce que pour certaines anecdotes, je me suis véritablement bien amusé.

Merci Phil
Je me suis niqué l'index sur la roulette de la souris avec toutes ces photos
Y a pas à dire... la montagne ça vous gagne...

C'est vertigineux comme report...

j'avais oublié que quand le topic mettait 2h à s'ouvrir, c'est que Phil n'y était pas étranger !
ça a bouffé la moitié de ma batterie du camping car

bref t as pas interet à rater un passage parce que comme le dit le chef, l exercice de la roulette pour retrouver le dit passage où tu t 'étais arrété, s'apparente à un ancien jeu russe !

vous me raconterez, ça avait l'air bien

Hier après-midi, Mme Phil et moi avons effectué une petite balade de 8km en région parisienne et plus précisément autour de Rosny sous Bois. Sous un temps pluvieux, nous v'là partis bravant les éléments et ce, sous la houlette d'un guide chevronné qui connaissait la ville comme sa poche. Nous faisant un rapide récapitulatif des forts (il y en eut 16) qui furent construits sous l'impulsion d'un Adolphe Thiers particulièrement remonté contre les Prussiens, notre ami-guide nous emmène, après une côte abrupte, dans un endroit désert, une sorte de "sous bois" à la limite du lugubre où est censé être situé le fort de Rosny. Seul regret, nous ne verrons pas l'entrée principale.



Nous passons ensuite devant ce qui fut le CNIR (Centre National d'Information Routière, siège du légendaire Bison Futé).







Nous poursuivons notre périple, découvrons le prolongement de la ligne 11 du métro, faisons des rencontres insolites (notamment cette petite minette en mal de calins) puis remontons sur Montreuil qui n'a jamais brillé par son esthétisme.









A chaque arrêt, le guide nous glisse quelques anecdotes croustillantes ravissant ainsi les quelques participants qui l'accompagnent.

Quelques longues minutes, nous atteignons la butte de Montreuil où trône l'Hôpital de la Boissière de Montreuil, redescendons un escalier parfois accidenté sur Noisy le Sec, une ville qui, elle non plus ne brille par un charme pittoresque. Une ville où le dépotoir sauvage est sauvage à tel point que les menaces d'amende successives que l'on trouve accrochées à la va-vite aux lampadaires et qui s'élèvent à 300€, ne semblent pas avoir de prise sur ses habitants. En un mot comme en 100, c'est dégueulasse.

Le fort de Noisy le Sec se dresse enfin devant nous, un lieu paradisiaque pour des chèvres qui broutent paisiblement dans l'enceinte. Pour nous, le "paradisiaque" viendra un peu plus tard. Enfin, on se contentera de cette maison qui affiche un panneau indicateur "HEAVEN" qui nous indique que le paradis n'est finalement pas si loin.

Chemin faisant, nous traversons une partie de Noisy le Sec avec le stade Huvier qui dissimule le fort de Noisy le Sec, une maison mal en point qui daterait selon notre guide du XVIIème siècle vu qu'elle affiche un portail en bois, une église du XXème siècle bombardée en 44 par les Alliés car cette ville se voulait être un pied à terre des nazis et quelques meulières dotées d'un certain charme.

La balade s'achève sous une pluie battante à la gare de Noisy le Sec qui est considérée comme l'une des plus grandes gares de la région parisienne puisqu'elle représente un noeud ferroviaire important qui emmène les voyageurs soit vers Mulhouse soit vers Metz. Bref, un bon moment, malgré le temps qui ne fut pas trop de notre côté.








Le stade Huvier


La maison qui daterait du XVIIème siècle


L'église

Le quartier chinois du 13ème arrondissait de Paris ne m'intéressait pas plus que ça et donc c'est sans une réelle motivation que je m'apprètais à affronter les rigueurs de l'hiver. Le RDV est donc pris pour 14h avec un groupe de retraités (histoire de me dire que bientôt (même si cela a été reporté, j'y serai bientôt oui bientôt..... )). Mme Phil et moi trouvons quand le moyen d'arriver en retard et ce, à cause de la circulation dense au niveau du Toufourama de Bondy (la patrie de M'Bappé) et du métro qui lui aussi, traîne assez lamentablement. Maison Blanche qu'il faut aller. C'est sur la ligne 7 et il nous faut nous "taper" plus d'une quinzaine de stations. Nous atteignons notre but alors que le groupe qui nous accompagne, a déjà pris la poudre d'escampette. Pas grave avec mon sens d'orientation légendaire, retrouver nos amis ne relèvera que d'une simple formalité.

"-Allo F., Vous êtes où ?
-Rue Tagore puis tu verras l'église de Chine sur ta droite......"



Nous finissons par retrouver nos compagnons de marche que nous ne connaissons pas vraiment. Le quartier arbore quelques décorations à l'occasion du Nouvel An Chinois (l'année du Lapin, paraît-il), décorations sponsorisées par les frères Tang (56ème fortune en France). Mais cela s'avère assez décevant. Je m'attendais à beaucoup plus de couleurs dans les avenues d'Ivry et de Choisy.

Notre périple débute au milieu des barres d'immeubles et tours vertigineuses construites à la fin des années 50. L'intervenante nous fait savoir que toutes ces constructions furent bâties pour accueillir des Chinois qui avaient fait étape au Laos, Vietnam et Cambodge avant de venir se réfugier en France. Nous sommes admiratifs devant certaines bâtisses qui, elles, font étalage de leurs fresques impressionnantes et magnifiques, l'une d'entre elles rendant un hommage appuyé à la Joconde de Léonard de Vinci.







Ce faisant, après avoir longé l'ancienne usine Panhard, nous nous engageons dans des petites allées au charme non dissimulé. De petites masures colorées ayant sans doute été la propriété d'ouvriers ayant travaillé dans l'illustre entreprise, offrent un charme désuet à ce petit passage que l'on nomme "Passage National".











Ce qui suit ne brille pas par une esthétique débordante. En effet, nous passons devant l'ancienne gare de marchandises des Gobelins nichée sous des tours aussi hideuses les unes que les autres, atteignons une sorte d'esplanade qui surplombe la dite gare, poursuivons inlassablement notre chemin pour pénétrer dans un centre commercial confiné, centre commercial nommé Oslo qui accueille uniquement des boutiques chinoises. Des traiteurs se mêlent aux esthéticiennes et même à des vendeurs de musique chinoise. Ca fourmille et ça piaille dans tous les sens et malgré toute cette agitation, cela attire des badauds de toute origine qui se pressent aux étals d'où s'échappent de savoureux fumets.











Près du centre commercial, le gérant d'un restaurant vient nous signifier que l'accès à son établissement s'avère réglementé compte tenu du fait que tout le staff est sur le pied de guerre afin de préparer les festivités du Nouvel An Chinois. Ne préférant pas déranger tout ce p'tit monde, nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin et retombons sur ce qu'il reste de l'ancienne usine Panhard.





Suivant un rythme de marche bien soutenu, nous parvenons à l'avenue de Choisy qui, elle aussi, grouille de potentiels acheteurs qui se pressent pour effectuer leurs dernières emplettes.














L'Arche de la Fraternité

Pour finir notre périple, nous empruntons la rue du Disque où quelques fidèles bouddhistes viennent déposer des offrandes devant une statue de Buddha et s'y recueillir ensuite. Une nouvelle fois, il ne nous apparaît pas nécessaire de trop s'éterniser surtout que le tôlier s'empresse de venir sermonner notre guide lui rappelant qu'il s'agit d'un lieu de prière.





La note finale est celle que pour ma part, j'attendais. En effet, nous passons devant le Stadium, une salle mythique dans laquelle se sont produits des groupes légendaires tels que Trust, AC/DC et Thin Lizzy. Alors oui, la salle n'est plus tout à fait la même puisque certaines de ses installations ont été détruites par un incendie juste avant un concert de Rush en 1981.

https://www.le13dumois.fr/component/content/article/61-53/601-dossier-i-les-salles-l-mythiques-r-du-13e-







Une balade bien sympa malgré le froid rigoureux. Je suis content, j'ai vu le Stadium.....

Merci. J'aime bien ce quartier. Des fresques et des murs peints en veux tu en voilà... A compléter avec les tours Jean Nouvel, l'avenue de France et les rues alentours et zones de chantiers (lavomatik, toussa), l'avenue Vincent Auriol... Bref il y a de quoi user ses semelles par là-bas.

C'est du chinois pour moi ça Merci Phil...

@truc... tu aimes les murs peints... il y en a plein à Bayonne

https://www.google.com/search?q=street+art+bayonne&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjwkt-16tv8AhUyY6QEHXQFARkQ_AUoAXoECAEQAw&biw=1108&bih=587&dpr=1

Super, merci boss. Ça fait une bonne raison de déambuler...Chouettes la galerie Bayonne... Vomito a pas eu le droit à son portrait ?

Brie Comte Robert et sa cité historique accueillaient les Drôles en Groles pour de nouvelles aventures pédestres. Nouvelles aventures qui allaient être cette fois-ci animées par la dynamique Christine qui, avant le départ, nous fit un bref rappel des consignes de sécurité.
Malgré un froid saisissant, les joyeux drilles que nous sommes, affichaient leur bonne humeur légendaire, beaucoup de détermination et de courage avant d'affronter sur 16 km les chemins de traverse de la Brie.

La première partie du trajet est constituée de grandes étendues verdoyantes sous un ciel plombé, le tout rythmé par quelques déflagrations de chevrotine émanant de chasseurs qui sont à la recherche de gros gibiers.







Nous n'en avons cure et poursuivons notre progression jusqu'à une première localité qui porte le nom de Grégy sur Yerre. Ce charmant petit village non dénué de charme car composé de fort jolies bâtisses aux pierres apparentes fait son effet sur les Drôles. Incroyable parfois de constater à quel point certains habitants très inventifs se plaisent à valoriser voire à embellir avec goût leur petit chez soi.







Bonnant malant, une curiosité à laquelle nous ne nous attendions pas, fait son apparition devant des Drôles ravis au plus haut point alors qu'ils contemplent ce Pont des Romains pendant de longues minutes. L'espace d'un instant, nous imaginons tous ceux et celles qui l'ont traversé pendant plus de 1500 ans. Toujours présent pour enjamber cette rivière impétueuse qu'est la Yerre, il trône au milieu de ce superbe paysage bucolique. C'est pour beaucoup, le "clou" de cette randonnée qui vient à peine de commencer.







Une bonne humeur communicative nous fait progresser activement et surement vers le lieu de la restauration. Il a fallu d'ailleurs en dissuader certains qui étaient prêts, animés d'un humour sans faille, à détourner leurs pas vers un restaurant pour fins gourmets. L'Auberge du Pont St Pierre que ça s'appelait mais bon, ils ont tenu............bon pour s'acquitter d'un.............bon repas champêtre près de Suisnes au demeurant très convivial.

De plus belle, nous repartons pour les six derniers kilomètres qui nous séparent de notre but à savoir Brie Comte Robert et son formidable château en cours de restauration.

Mylène, notre Présidente toujours aussi joviale et dynamique avec chacun d'entre nous, nous propose en guise de "bouquet final" une succulente galette des Rois qui, pour la 3ème fois consécutive cette année, voit votre serviteur, être sacré roi.

Encore donc une superbe randonnée qui laissera sans doute de bien belles images dans la tête de ceux qui y ont participé.


Le Château


L'Hôtel-Dieu


L'église

Grosse erreur de la production dans le jeu The Floor de France 2 hier... la candidate ne trouve pas l’énigme (tu m'étonnes ), perd ses moyens et est éliminée...
Quelle honte!!!  

Land of baiona