AC/DC

js64 a écrit:

Comme je ne sais pas si Gibs va passer, je poste son info .
Deux titres "
Hard Times"
et "
Rock The House"
en écoute:
http://vk.com/wall-24584536_32409

Tu m'as devancé chef :clin:

Du tout bon, 0004 0004 0004

js64 a écrit:

Comme je ne sais pas si Gibs va passer, je poste son info .
Deux titres "
Hard Times"
et "
Rock The House"
en écoute:
http://vk.com/wall-24584536_32409

Brian est en grande forme ! J'ai l'impression que l'inspiration est plus présente que sur "
Black Ice"
(qui n'était pourtant pas mauvais).

Pas de quoi se taper le cul par terre. Si ce n'est les solos d'Angus, le reste est faiblard.

Voilà le clip de Rock or Bust :

https://www.youtube.com/watch?v=_NdHySPJr8I

alors certes c'est pas le clip du siècle, mais c'est déjà mieux que le précédent, et puis AC/DC reste vivant, l'album arrive et ça c'est le plus important 0004 0004 0007 0007 0026 0026

Perso je trouve très moyen les 2 skeuds

les deux skeuds?

Black ice et Rock or bust?

Play Ball,Rock or Bust(C'est mon avis personnel)

Les 2 morceaux donc et pas les 2 "
skeuds"
.

C'est vrai que c'est franchement pas terrible.

je sais pas ce qu'il vous faut les gars, mais moi pour le moment, c'est au moins voir supérieur à Black Ice :clin:

Le principal,c'est que toi tu aime bien...non :clin:

Quoiqu'il en soit, ils vont en vendre des palettes.

Rien que pour le fait de faire la pré-écoute avec itunes... ben non, désolé... Je peux attendre que le CD sorte... Et pour les titres déjà mis en écoute à droite à gauche, rien d'extraordinaire. Pas sur non plus que se soit supérieur à Black Ice.
Je me ferais une idée plus définitive à l'écoute de l'album...

Bon j'ai pas pu résister :rolledeyes: :caché:
Je viens d'écouter le nouveau AC/DC sur Itunes (je sais, c'est pas bien :oh: :shutup: )

Bref, premières impressions à chaud :
Album à mon avis supérieur à Black Ice, d'une par sa durée, et ensuite, par l'enchainement des chansons, qui forment un tout.
Le sentiment que depuis le retrait de Malcolm, on a un groupe refermé sur lui même et qui va dan s une seule direction, le ROCK'n'ROLL et rien d'autre.

De Grands moments sur ce disque, "
Dogs of War"
, "
Hard Times"
, "
Rock the Blues Away"
, "
Miss Adventure"
et surtout "
Baptisme by Fire"
qui éclate tout sur son passage!!!!!! :impec:

Sinon, les deux singles "
Rock or Bust"
et "
Playball"
passent mieux sans l'image :clin:.
Ensuite viennent les autres titres qui sont de bons titres, mais rien de neuf.
Voilà si AC/DC finit sa carrière sur cet album, ça fera un épilogue parfait

Vivement Vendredi et l'écoute du Lp en vrai

gibsonboy a écrit:

Bon j'ai pas pu résister :rolledeyes: :caché:
Je viens d'écouter le nouveau AC/DC sur Itunes (je sais, c'est pas bien :oh: :shutup: )

Bref, premières impressions à chaud :
Album à mon avis supérieur à Black Ice, d'une par sa durée, et ensuite, par l'enchainement des chansons, qui forment un tout.
Le sentiment que depuis le retrait de Malcolm, on a un groupe refermé sur lui même et qui va dan s une seule direction, le ROCK'n'ROLL et rien d'autre.

De Grands moments sur ce disque, "
Dogs of War"
, "
Hard Times"
, "
Rock the Blues Away"
, "
Miss Adventure"
et surtout "
Baptisme by Fire"
qui éclate tout sur son passage!!!!!! :impec:

Sinon, les deux singles "
Rock or Bust"
et "
Playball"
passent mieux sans l'image :clin:.
Ensuite viennent les autres titres qui sont de bons titres, mais rien de neuf.
Voilà si AC/DC finit sa carrière sur cet album, ça fera un épilogue parfait

Vivement Vendredi et l'écoute du Lp en vrai

C'est vrai que "
Black Ice"
est trop long. Si les 5 chansons les moins bonnes avaient été enlevées, le disque aurait été bien supérieur.

Oui ok Black ice était trop long, mais là place à l'actu et Rock or Bust 0004 0004 0004 0026 0026

Ce nouvel album est plus que correct, je trouve la rythmique un peu trop en retrait.
Si ce doit être le dernier album ce sera une belle fin.

j ai bien aimé les 4 titres présentés. un angus hyper present, des titres bluesy avec un Johnson qui ne braille pas. mais il me faut qlq titres où ça booste pour me faire une idée. j attends l album

AC/DC : Rock Or Bust



Un nouvel album du groupe constitue en soi un évènement majeur dans l'actualité musicale. Effectivement, aujourd'hui, concernant AC/DC, il ne faut plus espérer un Highway To Hell ou bien un Back In Black. Cependant, ne restons pas cloués sur un passé révolu et prenons le temps de disséquer ce nouvel opus long de 34', histoire de ne pas être à contre-"
courant"
de l'actualité musicale. Malcolm n'est plus là pour les problèmes que l'on sait et Phil, effectue là, un baroud d'honneur fort appréciable.

Rock Or Bust : le morceau-titre était déjà en pré-écoute sur le web. Par conséquent, nous savions à quelle sauce nous allions être mangés. Un riff binaire accrocheur chapeaûté par la basse vrombissante de notre ami Cliff. Et derrière, ça bastonne sévère....

Play Ball : en fait, il s'agit du tout premier morceau livré au public. Nous le connaissions donc déjà. Un bon morceau qui retient l'attention et ce, grâce à un refrain imparable. Dans la pure tradition du groupe.

Rock The Blues Away : le morceau possède une structure relativement saccadée. De par certaines ambiances, je reconnais avoir pensé le temps de quelques mesures à Creedence Clearwater Revival dans le refrain ensuite cela a dévié vers quelque chose qui pourrait s'apparenter à un Money Talks extrait de The Razor's Edge. Un morceau, ma foi, fort sympathique, agrémenté d'un solo d'Angus également "
sympathique"
.

Miss Adventure : le riff me fait penser à une "
scie circulaire"
car inlassablement, il revient nous titiller presque nous harceler et puis il y a ces choeurs lancinants à la Thunderstruck. Sympa mais pas essentiel.

Dogs Of War : Après une très brève intro aérienne de la part d'Angus, le morceau démarre sur un phrasé de basse accompagné d'un chant très martial de Johnson également très martiaux à la Accept ("
Soldier Of Fortuuuune"
). Si si, je vous assure. On continue sur un rythme binaire si cher au combo. Un titre efficace à souhait.

Got Some Rock &
Roll Thunder : Morceau presque "
dansant"
une nouvelle fois binaire et donc pas révolutionnaire pour un sou, il a tout simplement le mérite d'accrocher l'oreille de son auditeur.

Hard Times : Autant vous le dire, j'aime ce morceau et ce, grâce à la basse omniprésente et lancinante de Cliff. Refrain également entêtant.

Baptism By Fire : Son côté Safe In New York City rend ce morceau très attachant. Notre ami Steve Young, assure la guitare rythmique avec efficacité. De toute façon, la Young Connection a le feu sâcré dans ce domaine.

Rock The House : Permettez-moi de le dire mais l'intro de ce titre a quelque chose de Black Dog du Zep dans le riff alors que le groupe s'en est toujours "
protégé"
(je ne sais pas si l'on peut utiliser ce terme pour qualifier l'attitude d'AC/DC à l'égard des quatre Anglais). La batterie claque voire martèle les oreilles de l'auditeur et Johnson chante bien, vraiment. Moi qui fus un détracteur du bonhomme, il y a des années, là, je trouve qu'il module bien sa voix. Cela ne me procurera jamais l'émotion d'un Bon Scott mais force est d'avouer qu'il assure avec brio.

Sweet Candy : Intro hendrixienne à la guitare mêlée à une section rythmique de plomb, le riff implacable d'Angus est imparable. Le chant de Brian me fait penser à la trame de Stormy Mayday extrait de Black Ice, un morceau que j'aime tout particulièrement.

Emission Control : Ce titre me paraît être largement inférieur aux autres morceaux du fait de son côté un peu trop poussif et trop conventionnel à mon goût. Ca traîne en longueur et par conséquent, il est fort dommage d'avoir conclu cet album avec un morceau aussi "
ordinaire"
pour ne pas dire "
quelconque"
. Mais bon, ça n'entâche en rien la qualité intrinsèque de ce nouvel effort que je trouve de fait bien structuré, pêchu et attachant.

Pour les détracteurs, je dirais simplement que le groupe fait à travers cet album, ce qu'il a toujours su faire : des rythmes binaires donnant l'irrépressible envie de heabanguer, ce qui est indéniablement le cas. Steve Young, le neveu des frères Young, s'en tire particulièrement bien même s'il n'est pas doté de la "
patte malcolmienne"
assurant l'essentiel de la mission qui lui a été allouée. Celui qui, à mon avis, s'illustre tout particulièrement sur Rock Or Bust, c'est Cliff Williams qui, à chaque fois, pose et ce, avec un talent indéniable, les bases du morceau proposé. Logique, il fait partie de la section rythmique. Un album simple, à l'image du groupe, mais surtout un album attachant que l'on réécoute avec un plaisir non dissimulé.

Je viens d'acheter "
Rock or bust"
chez Leclerc. Les bons moments ne manquent pas... Les moyens non plus ! "
Got some rock'n'roll thunder"
a dû être composé par Angus en deux minutes pendant qu'il était au wc. Quand a "
Rock the blues away"
, le groupe aurait dû l'appeler "
Anything goes bis"
tant la ligne de chant de Brian est semblable. "
Emission control"
ressemble à la chanson "
Black ice"
et termine également l'album. Heureusement, "
Hard times"
, "
Sweet candy"
, "
Miss adventure"
, "
Baptism by fire"
, sauvent l'album.

gibsonboy a écrit:

Bon j'ai pas pu résister :rolledeyes: :caché:
Je viens d'écouter le nouveau AC/DC sur Itunes (je sais, c'est pas bien :oh: :shutup: )

Bref, premières impressions à chaud :
Album à mon avis supérieur à Black Ice, d'une par sa durée, et ensuite, par l'enchainement des chansons, qui forment un tout.
Le sentiment que depuis le retrait de Malcolm, on a un groupe refermé sur lui même et qui va dan s une seule direction, le ROCK'n'ROLL et rien d'autre.

De Grands moments sur ce disque, "
Dogs of War"
, "
Hard Times"
, "
Rock the Blues Away"
, "
Miss Adventure"
et surtout "
Baptisme by Fire"
qui éclate tout sur son passage!!!!!! :impec:

Sinon, les deux singles "
Rock or Bust"
et "
Playball"
passent mieux sans l'image :clin:.
Ensuite viennent les autres titres qui sont de bons titres, mais rien de neuf.
Voilà si AC/DC finit sa carrière sur cet album, ça fera un épilogue parfait

Vivement Vendredi et l'écoute du Lp en vrai

+10000000 !!!!!!!!! 0004 0004 0004

AC/DC - Rock or bust – novembre 2014 – 4,5/5*

Alors que j'étais déçu à ma première écoute, et notamment par des titres tous quasi mi-tempo sauf 1, la répétition d'écoute m'a comblé. Un gros effort a été fait sur les mélodies tant vocales que guitaristiques. Le meilleur cru du groupe depuis longtemps, loin devant Black Ice et Stiff upper lips.
La voix de Johnson est dans la continuité de Black Ice : très bluesy et moins canard, à la différence que c'est quasiment le cas sur tout cet album. Angus se fait incisif, inspiré, et la rythmique est plus subtile qu'à première écoute, et quasiment entraînante sur tous les titres. Condition indispensable à tout album d'AC/DC.

Certes, hormis « Play ball », il n'y pas vraiment d'hymne sur cet album, quoique peut être que c'est moi qui vieillit, ou qui se blase. mais c'est du très très bon. Un album que je réécoute avec de plus en plus de plaisir, alors que ce n'était pas le cas de ses 2 prédécesseurs. Bon signe ^^. Un disque aussi feutré que les casquettes de Brian et Angus. Casquette bas, Messieurs ! J'ai eu peur au début.

*NB : Si tous les titres ne sont pas des indispensables, l'ensemble est comme une équipe de rugby qui serait sur le papier moins forte que son adversaire, mais qui finirait par l'emporter grâce à son collectif. C'est pour cela que ma note de l'album est plus élevée que la moyenne des notes des titres

*** titre par titre ***

1. Rock or Bust 4,5/5
Titre opener parfait. Double rythmique. Refrain classique mais super bien appuyé par la lead d'un Angus chenapan, puis par un solo typique du cadet de la famille. Sans être un titre culte, il lance l'apéro d'une très bonne manière. A la limite, il aurait été bon d'accélérer le rythme sur le final pour casser la répétition du refrain. Mais chez ACDC, tout changement d'accord ou de rythme équivaut à un nouveau titre, donc faut pas gâcher.
.
2. Play Ball 5/5
Le hit de l'album. Son titre est sans équivoque. Il est bâti pour les stades et le public généraliste. Avec un tel titre, on aura droit à de la bonne zique dans les stades. Pour les puristes, impossible de ne pas headbanguer et de taper du pied avec les potes accoudés au bar. Un hymne pour la 3ème mi-temps, avec un Angus qui renverse tous les verres de bière du comptoir. Faites place pour la danse du canard ! Ballon ballon ballon.

3. Rock The Blues Away : 3/5
un titre enjoué, un peu à la Twisted sister ! Le titre commercial à la Money talks. Le genre de titre qui me gonfle au bout d'une ½ écoute. Mais là, la mélodie est moins pompeuse, et j'arrive à rester dans le titre. A la limite, le reproche majeur que je ferai à ce titre, est sa position dans l'album. Je l'aurai plutôt placé en fin d'album, moment où j'aurai besoin d'alléger un peu la pression, et avoir un peu plus de fun.

4. Miss Adventure : 4,5/5
Bonne entame que ce titre. Excellent en quasi tout point. Un côté canailloux. Un futur bon titre pour le live. Ca swingue. Et ça saute de partout. Seul défaut : ses « nanana » trop faciles, que j'aurai préféré remplacer par des « yéyéyé » plus guerriers, quitte à garder ce genre d'effet vocal. C'est pour cela qu'il manque le 5/5 de peu, car ça reste un excellent titre pour nous maintenir la tête dans l'état qu'on l'aime, l'état second du rock.

5. Dogs of War : 4/5
Petite intro que Gene Simmons aurait aimée. Le refrain est très bon, suivi par des choeurs, qui sauront être sollicités au public live. Le solo d'Angus est un gros +. un titre qui ne sera pas un indispensable, mais qui fait son job : de varier le tempo, et de nous maintenir dans le match.

6. Got Some Rock &
Roll Thunder 4/5
Mouarf ! Un titre pour les danseurs de country. Allez ! tous en ligne ! On se met à taper des pieds, tout en levant la jambe droite, puis la gauche. C'est hyper simple, hyper convenu, mais ça fonctionne. Seul reproche : les paroles du refrain qui sont celui du titre : un peu trop déjà entendues avec les « rock and roll train » et « thunderstruck ». Un morceau qui a sa place dans l'album, avec encore un Angus au solo très efficace qui nous maintient jusqu'à la fin de ce titre d'écolier.

7. Hard Times 5/5
Tiens ! Une rythmique qui amène au streap tease. Très coquin et jovial donc. Notamment avec sa rythmique guitare sur le refrain, qui rappelle le son des cornemuses écossaises. Un titre où tout le monde hôchera la tête trankilou le point levé. Et toujours Angus qui tirent les couilles à ceux qui s'endormirait. Bien joué.

8. Baptism By Fire 4,5/5
Le titre qui booste. Dans le bar, tout le monde se met à faire la danse du canard. un bon rock n'roll où se retrouve Angus et Chuck Berry
Titre aussi très convenu avec son refrain genre « bang bang », mais ça reste toujours irrésistible, surtout avec un tempo rapide qui arrive à point dans l'ordre de tout ces titres mi-tempo pour relancer l'attention.

9. Rock the House 3,5/5
Titre hyper heavy bluesy rock. Avec un Johnson qui œuvre très bien en modulant pas mal, et un Angus qui accompagne très bien son chanteur. Un titre « bon équipier » à l'album mais dont on se lassera rapidement. Un titre qui rappelle un autre groupe de légende, mais ça me gonfle qu'on ramène toujours une chronique à ce groupe, qui a été un des plus grand pompeur de l'histoire donc je ne le citerai pas. Hé hé

10. Sweet Candy 3,5/5
Le riff de départ relance la mise. Assez lourd. La batterie cogne dur. Johnson se fait mélodique mais bien rugueux. J'adore son chant ici aussi. Le refrain est un peu simple, mais il y a qlq changements dans les rythmiques qui ne le rendent pas aussi lassant que je ne le pensais à première écoute. Mais comme Rock the house, son refrain pourra lasser au bout d'un moment. Cela reste accrocheur selon l'humeur. Mais pourquoi Johnson n'insère-t-il pas quelques paroles entre les choeurs du refrain autre que le titre refrain pour casser cette monotonie ? J'accorde surtout un bon point à ce riff lourd qui relance bien après RTH. Un titre qui au final flirte avec le 4/5, mais il lui manque un zest de je ne sais quoi.

11. Emission Control 2/5
Titre trop évident et qui fait retomber le soufflet. Heavy aussi. A la limite, il me semble qu'il aurait été judicieux, comme Rock or bust, d'accélérer le rythme au milieu du titre, car il y a tout de même une belle relance vocale sur le refrain précédant le solo, qui aurait mérité d'être appuyé musicalement. Mais un titre qui devient poussif à la longue. Dommage, et notamment parce qu'il clôt un très bon album.

***

Après écoute,j'trouve vraiment sans saveur"
Rock Or Bust"
,il me donne aucune émotion,en faisant abstraction a la voie de Brian Johnson.

Séance-dédicace hier soir à la librairie Parallèles à Paris avec Phil Lageat, Vanessa Girth et un pote :















J'ai eu le droit à un p'tit rajout dont entre autres la signature de Vanessa.

Chronique Sleaze This City

Ces dernières années, il ne fait pas bon être fan d’AC/DC, tant le groupe s’est fait de plus en plus rare. Alors, quand la bande à Angus a annoncé un successeur à BLACK ICE, sorti il y a 6 ans déjà (qui lui-même faisait suite à un STIFF UPPER LIP paru 8 ans plus tôt), c’est toute la planète hard-rock qui est entrée en ébullition …

Malheureusement, cette excellente nouvelle fut très vite suivie par une autre, nettement moins bonne. En effet, le groupe annonçait en avril dernier que Malcolm Young, atteint de démence, ne prendrait pas part à l’enregistrement de ce nouvel album. Un retrait temporaire dans un premier temps, mais qui très vite allait s’avérer définitif. Coup de tonnerre dans un ciel jusqu’alors serein ! Les fans sont alors sous le choc, tant la paire Young semble indissociable. Pour rappel, c’est tout de même le guitariste rythmique qui, au début des années 70, créa AC/DC, le frère aîné étant rejoint par son frère Angus un peu plus tard … Le groupe entra donc en studio à Vancouver, malgré tout, comme ce fut le cas pour BLACK ICE, Malcolm Young étant remplacé par son neveu Stevie Young, une histoire de famille donc. Stevie qui, pour la petite histoire, avait déjà été amené à remplacer son oncle (alors en cure de désintoxication) lors de la tournée BLOW UP YOUR VIDEO en 1988.

Quatre semaines seulement en studio, un album produit par Brendan O’Brien et mixé par Mike Fraser, une affaire rondement menée donc. Le nom de l’objet tant attendu ? ROCK OR BUST. Une date de sortie est annoncée pour début décembre, ne reste plus qu’à attendre que la machine marketing se mette en route. Fin octobre, le groupe se rend à Londres pour l’enregistrement de clips promotionnels sous la houlette de David Mallet. Autre coup de tonnerre ! Phil Rudd n’est pas présent et est remplacé par Bob Richards, dont la ressemblance (de dos !) est frappante. Le groupe justifie son absence pour « raison familiale ». Les premières photos promo circuleront quelques jours plus tard, Phil toujours aux abonnés absents. Rupture ? Tout y ressemble jusqu’à ce qu’on apprenne que le batteur du groupe est inculpé d’avoir commandité un double meurtre (et on ne parle même pas de son arrestation pour détention d’emphétamines) ! Angus Young et Cliff Williams sont en promo en Allemagne, tout le monde apprend la nouvelles via les médias du monde entier. Le groupe déjà fragilisé par le retrait de Malcolm Young n’avait décidément pas besoin de ça. AC/DC fait pourtant front, la campagne promo continue, la date de ROCK OR BUST est toujours fixée au 1er décembre, une tournée mondiale est annoncée pour 2015. Et à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, aucun remplaçant à Phil Rudd n’a été annoncé.

AC/DC n’a jamais eu à vivre une période aussi noire depuis la disparition tragique de Bon Scott en 1981. C’est pourtant à la demande de son frère qu’Angus, l’éternel écolier, décide malgré les vents contraire de continuer à faire vivre le groupe. Deux titres ont été dévoilés avant la sortie de l’album, PLAYBALL et ROCK OR BUST, pour lesquels les vidéos ont été tournées. Le premier est assez conventionnel, un morceau entrainant, assez joyeux, du AC/DC pur jus, dans la lignée de ce que le groupe avait pu nous proposer sur ces derniers albums. Pas un morceau exceptionnel, mais une bonne petite mise en appétit, un morceau efficace avec un refrain entraînant. Le son est énorme, le frappe de Phil Rudd est reconnaissable entre mille (et quelle frappe, le bonhomme est en forme), Brian semble en super forme, la basse de Cliff Williams discrète mais indispensable (et peut-être plus mise en valeur que d’habitude), Angus fidèle à lui-même et l’absence de Malcolm ne se fait pas trop ressentir, Stevie assurant comme il se doit. ROCK OR BUST, quant à lui, est le morceau titre de l’album donc, et se veut un tantinet plus aventureux, même si nous restons tout de même en terrain connu. Le riff est plus recherché, ça cogne toujours aussi fort, un petit côté BACK IN BLACK pas dégueu. Voilà donc deux titres convaincants à défaut d’être transcendants.

Place maintenant au plat de consistance, l’album. 11 titres pour 35 minutes, pas sûr qu’AC/DC nous ai déjà offert un album aussi court. Tout le contraire de BLACK ICE et de ses 15 titres au compteur. Le groupe semble vouloir aller à l’essentiel, voilà qui est sans doute une bonne chose. Honnêtement, on trouve de bonnes choses sur ce ROCK OR BUST. AC/DC fait du AC/DC mais semble vouloir tenter certaines choses. Il suffit d’écouter un titre comme GOT SOME ROCK &
ROLL THUNDER pour s’en convaincre, ou encore ROCK THE HOUSE qui n’est pas sans rappeler LED ZEPPELIN (c’est bien la première fois que la bande à Angus sonne comme un autre groupe). Mais s’il faut retenir quelques titres, nous pourrons citer l’excellent BAPTISM BY FIRE, un morceau assez rapide, HARD TIMES ou encore SWEET CANDY et son riff accrocheur et assez lourd … A l’inverse, certains titres sont tout aussi dispensables et, avouons-le, nous attendons mieux d’AC/DC. Du reste, les chœurs sont très présents sur cet album, qui me fait un peu penser à THE RAZORS EDGE par bien des aspects. Beaucoup de mid-tempo ici, à l’instar de ce qu’on retrouvait déjà sur BLACK ICE.

Alors c’est vrai qu’on est très loin du AC/DC des années 70, on ne retrouve pas ici la fougue et l’énergie d’alors, nous avons plutôt droit ici a du bon gros boogie rock. Pour autant, ce ROCK OR BUST n’est pas un mauvais album, pour peu qu’on ne le compare pas à d’autres. Après 40 ans, proposer un tel album est assez exceptionnel quand d’autres préfèrent se reposer sur les lauriers d’une gloire passée. Un album à prendre pour ce qu’il est, ni plus, ni moins. Un album assez homogène, et qui devrait ravir les fans du groupe. Les autres trouveront peut-être cet album juste moyen. Pas le meilleur AC/DC, loin de là, mais pas le pire non plus. Un album qu’on a tout de même envie de réécouter, encore et encore, à tel point qu’on finira même par se surprendre à l’apprécier de plus en plus au fil des écoutes. La marque des plus grands sans doute.